S'adressant aux journalistes à Bruxelles à la suite d'un sommet de l'OTAN, M. Erdogan a déclaré que les résolutions adoptées par l'alliance ne devaient pas être perçues comme une menace pour la Russie ou tout autre pays tiers, mais qu'elles devaient être considérées comme un moyen de dissuasion.

La Turquie, membre de l'OTAN, partage une frontière martime avec l'Ukraine et la Russie dans la mer Noire, entretient de bonnes relations avec ces deux pays et a proposé de servir de médiateur dans le conflit. Erdogan a déclaré que le principal objectif de la Turquie dans le cadre de ses efforts de médiation était de réunir les présidents ukrainien et russe pour des pourparlers.

Erdogan a ajouté qu'il avait fait part aux alliés de la nécessité de mettre fin aux embargos sur le secteur de la défense turc, qui a été frappé par des sanctions américaines en 2020 suite à l'achat par Ankara de systèmes de défense russes S-400.