La cause de l'explosion dans la province de Poni n'était pas encore connue, a déclaré le haut-commissaire de Poni, Antoine Douamba, à la télévision publique.

Les images ont montré un vaste site d'explosion composé d'arbres abattus et de maisons en tôle détruites. Des corps gisaient sur le sol, recouverts de nattes.

On ne savait pas exactement quel type d'exploitation aurifère avait lieu sur le site. Le Burkina Faso abrite quelques grandes mines d'or gérées par des sociétés internationales, mais aussi des centaines de sites plus petits et informels qui fonctionnent sans surveillance ni réglementation.

Les enfants travaillent fréquemment dans ces mines dites artisanales ; les accidents sont fréquents.

Le Burkina Faso, l'un des pays les moins développés du monde, subit les attaques de groupes islamistes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique qui cherchent à contrôler les sites miniers pour financer leurs attaques violentes.

L'explosion de lundi s'est produite à des centaines de kilomètres des lieux où ces groupes opèrent habituellement et rien n'indique que des militants islamistes étaient impliqués.