La production d'hydrocarbures a représenté 1,94 million de barils d'équivalent pétrole au quatrième trimestre.

Le bénéfice net ajusté est de 1,72 milliard d'euros, alors que les analystes interrogés par Reuters attendaient 1,552 milliard.

"Les résultats sont très bons grâce à la solide performance en E&P (exploration et production), et la hausse de production est un bon signe", a déclaré un analyste milanais.

La hausse, légère, de la production devrait être rendue possible par le développement des activités en Irak, où Eni exploite le gisement de Zoubaïr, ainsi que par le lancement d'opérations en Australie, en Algérie et aux Etats-Unis, indique le groupe énergétique italien dans un communiqué.

La stratégie d'exploration d'Eni devrait se concentrer sur l'Afrique du Nord, l'Afrique de l'Ouest, le Moyen-Orient et les environs de la Caspienne. Le groupe est également très présent au Venezuela.

Les réserves prouvées du groupe à la fin de l'année atteignaient 6,84 milliards de barils, avec un taux de remplacement de 125%, contre 96% un an auparavant. Eni appuie ses prévisions sur un cours moyen annuel du Brent de 70 dollars le baril.

Eni, exposé plus que la moyenne au marché gazier, pense que ses ventes de gaz seront cette année du même ordre, au moins, que celles de 2010.

Comme les autres groupes européens d'énergie, Eni renégocie des accords gaziers à long terme avec les fournisseurs afin de les mettre en phase avec une baisse des prix du gaz sur le marché spot (au comptant).

Eni proposera un dividende d'un euro par action au titre de 2010, identique à celui de 2009.

Stephen Jewkes, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat