Ottawa (Ontario), le 21 novembre 2013 - Aujourd'hui, le ministre de l'Agriculture, Gerry Ritz, a eu des réunions avec des membres du Congrès américain, avec le secrétaire de l'Agriculture des É.-U., Tom Vilsack, ainsi qu'avec des représentants des industries américaine et canadienne. Le ministre Ritz a continué de faire pression sur des membres clés du gouvernement américain à Washington (D.C.) pour que des changements législatifs soient apportés afin de mettre fin à l'inscription obligatoire du pays d'origine sur les étiquettes (EPO), qui demeure préjudiciable aux producteurs et transformateurs de part et d'autre de la frontière.

Ces réunions faisaient fond sur le discours du ministre Ritz au secteur américain de l'élevage à la Conférence des perspectives annuelles de la North American Meat Association (NAMA), à Chicago (IL), et sur les discussions avec les membres du NAMA au sujet des répercussions négatives de l'EPO et de l'importance de régler ce litige maintenant, dans le Farm Bill.

« Notre gouvernement continue à défendre les éleveurs canadiens en s'opposant à l'inscription obligatoire du pays d'origine sur les étiquettes, a déclaré le ministre Ritz. Notre message d'aujourd'hui a été clair : les États Unis ont une excellente opportunité de faire ce qu'il y a de mieux pour nos deux pays et de corriger l'EPO dans le Farm Bill actuel. »

La délégation canadienne comprenait le ministre de l'Agriculture et du Développement rural de l'Alberta, Verlyn Olson, ainsi que des représentants de la Canadian Cattlemen's Association et du Conseil canadien du porc.

L'EPO a considérablement perturbé la chaîne d'approvisionnement nord-américaine, en rendant le marché imprévisible et en imposant des coûts additionnels aux producteurs des deux côtés de la frontière. La position du Canada demeure que les États Unis n'ont pas rendu l'EPO conforme aux obligations que leur impose l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Le 25 septembre 2013, un groupe spécial de la mise en conformité a été créé à l'OMC, à Genève, au sujet de l'EPO pour déterminer si cette règle avait été rendue conforme aux obligations qu'impose l'OMC aux É.-U. Comme le règlement modifié en 2013 augmente les effets discriminatoires de l'EPO contre le bétail canadien, le Canada est convaincu que l'OMC continuera à juger les É.-U. fautifs. Si les procédures, qui peuvent inclure un appel à l'Organe d'appel de l'OMC, donnent raison au Canada, la prochaine étape pourrait être pour ce dernier de solliciter de l'OMCl'autorisation d'imposer des surtaxes de rétorsion aux importations américaines au Canada.

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