La compagnie aérienne à bas prix a déclaré lundi (20 juin) qu'elle réduirait encore ses services pour gérer les problèmes, notamment une pénurie de personnel au sol.

Elle est également confrontée à un plafonnement des vols dans les principaux hubs, dont Londres Gatwick et Amsterdam.

EasyJet a déclaré que ces mesures permettraient de réduire le nombre d'annulations le jour même.

Mais ce n'est que le dernier signe d'un été de chaos pour les voyageurs européens.

Les aéroports de la région s'empressent d'embaucher des milliers de personnes pour faire face à la résurgence de la demande.

Mais le blitz de recrutement semble trop tardif pour éviter les problèmes.

Des grèves et des pénuries ont déjà provoqué des perturbations à Londres, Amsterdam, Paris, Rome et Francfort.

De nouvelles grèves se préparent maintenant en Belgique, en France, en Espagne et en Scandinavie.

Selon un organisme du secteur, l'aviation a perdu 2,3 millions d'emplois dans le monde pendant la crise sanitaire.

De nombreux travailleurs pourraient maintenant tarder à revenir, ayant pris des emplois dans la gig economy ou pris une retraite anticipée.

Les travailleurs d'aéroport restants disent que les pénuries entraînent une surcharge de travail, des passagers en colère et un moral bas.

Le problème est aggravé par les mesures de sécurité renforcées, qui font qu'il faut plus de temps aux travailleurs pour obtenir une autorisation.

En France, les syndicats affirment que cela prend maintenant jusqu'à cinq mois.

Et cela laisse les deux principaux aéroports de Paris avec 4 000 postes vacants à pourvoir.

Avec l'arrivée de la saison estivale, il semble qu'il n'y ait pas de solution rapide.