NATIONS UNIES, 9 avril (Reuters) - L'ambassadrice britannique auprès des Nations unies a souhaité lundi l'ouverture d'une "véritable enquête" pour déterminer si des armes chimiques ont été utilisées samedi à Douma, dernière poche rebelles dans la Ghouta orientale, à l'est de Damas.

"Nous préférerions commencer avec une véritable enquête, mais nous allons rester en contact avec nos alliés, les Etats-Unis et la France", a déclaré Karen Pierce, ajoutant que toutes les options étaient envisageables.

La Grande-Bretagne et la France se sont mises d'accord pour qu'un "large éventail d'options" soit présenté au Conseil de sécurité de l'Onu, qui doit se réunir lundi, avait auparavant annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères.

Selon les rebelles de Djaïch al Islam, qui contrôlent Douma, dernière poche de l'insurrection près de Damas, les forces gouvernementales syriennes ont utilisé des armes chimiques samedi contre la population civile. Cette attaque a fait "plus de 60 morts et plus de mille blessés", selon l'Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM). (Michelle Nichols, Jean Terzian pour le service français)