"Nous allons prouver qu'il est possible de procéder à des ajustements économiques sans supprimer des droits et sans trahir les engagements passés", a-t-elle dit devant le Congrès.

"Plus que quiconque, je sais ce dont le Brésil a besoin pour renouer avec la croissance. Les premières mesures à prendre sont une remise à plat des comptes publics, encore plus d'économies, une relance des investissements et des efforts pour une meilleure productivité", a-t-elle ajouté.

En écho au scandale de pots-de-vin concernant Petrobras, le géant pétrolier brésilien, la présidente a annoncé la mise en place de mécanismes destinés à prévenir la corruption dans les entreprises publiques.

Dilma Rousseff, 67 ans, a été réélue fin octobre à la présidence brésilienne après avoir devancé son adversaire de l'opposition Aecio Neves au second tour. Sa formation, le Parti des travailleurs (PT), est au pouvoir depuis douze ans et a mis en oeuvre des programmes de redistribution sociale qui ont contribué à sortir plus de 40 millions de Brésiliens de la pauvreté.

(Alonso Soto et Silvio Cascione, Guy Kerivel pour le service français)