Dans sa dernière note intitulée "2015, une année pour rien ?", Christian Jimenez, président de Diamant Bleu Gestion, fait le bilan d'une année 2015 dans la gestion d'actifs beaucoup moins linéaire que ce que pouvait laisser présager "l'alignement des planètes".

"Alors que le fameux " alignement des planètes " pouvait laisser présager un cru exceptionnel, les indices boursiers ont finalement été perturbés par de violents à-coups à la hausse comme à la baisse. Les nerfs des opérateurs ont été mis à rude épreuve entre une phase d'euphorie printanière, une forte rechute estivale et un automne difficile", explique le gérant.

En fait, Christian Jimenez (Diamant Bleu Gestion) identifie trois faits marquants qui ont influencé les indices et donc la gestion d'actifs cette année. D'abord, les investisseurs ont dû faire face à une forte volatilité des marchés. Cette dernière s'explique notamment par les craintes d'un ralentissement économique mondiale sous le coup d'un atterrissage brutale en Chine.

Ensuite, le rôle des banques centrales s'est affirmé en 2015. "La grande question est maintenant de savoir si l'économie réelle va maintenant prendre le pas sur l'artifice monétaire. Car les banques centrales ne pourront pas se substituer éternellement aux Etats, qui devront prendre le relais en menant à bien les réformes structurelles nécessaires à une relance économique", prévient le président de Diamant Bleu Gestion.

Enfin, la quête de rentabilité dans un contexte de taux bas et de prix du pétrole au plancher devrait encore être une ligne directrice pour les investisseurs en 2016 et soutenir les actions. "Le compartiment des actions devrait être la classe d'actifs la plus performante en 2016, précise Christian Jimenez citant un sondage effectué auprès de 660 investisseurs institutionnels, cela s'annonce plus particulièrement vrai pour les actions européennes".

"Effet positif d'un euro faible par rapport au dollar sur la compétitivité des entreprises, réduction de la facture énergétique, coût de financement extraordinairement bas... De nombreux facteurs militent en faveur d'une amélioration des bénéfices des sociétés du Vieux Continent, qui pourraient s'avérer plus performantes que leurs homologues américaines. Dans ce contexte, nous continuons de privilégier les groupes susceptibles de générer des cash-flow réguliers et de maintenir une politique de distribution de dividendes satisfaisante dans les secteurs de la santé, de l'immobilier et des télécoms avec une préférence pour les sociétés les moins endettées", conclut-il le patron de Diamant Bleu Gestion.