Petite journée sur le FOREX où les écarts sont le plus souvent symboliques, à l'exception de la Livre qui a perd 0,5% face au $ et -0,45% face à l'Euro.
Les autres paires sont restées peu volatiles, le billet vert finit quasi stable : le Dollar-Index grappille +0,04% à 104,85, autrement dit, un journée de pure consolidation à l'horizontal après les 0,55% de gain de la veille.
L'Euro/Dollar finit quasi stable : repli de 0,07% de l'Euro vers 1,0710.

L'Euro a été peu impacté par la spectaculaire chute des commandes industrielles allemandes en juillet : -12,3% après leur rebond de +7% du mois de juin, qui était dû à de solides commandes dans l'aéronautique.

Les ventes au détail en zone euro, également publiées dans la matinée trahissent un repli de -0,2% de la consommation des ménages européens en août (et de -1,2% sur 12 mois dans l'UE) sous l'impact de la poussée de l'inflation et le resserrement du crédit.
Dans le détail, le volume des ventes du commerce de détail a diminué de 1,2% pour les 'carburants', tandis qu'il a augmenté de 0,4% pour le secteur 'alimentation, boissons et tabac' et de 0,5% pour les 'produits non alimentaires'.

Aux Etats Unis, les chiffres sont mitigés, voir un peu contradictoires : la croissance du secteur tertiaire (des 'services') s'est accélérée aux Etats-Unis au mois d'août (+1,8 à 54,5), selon la dernière enquête de l'Institute for Supply Management (ISM) réalisée auprès des directeurs d'achats, alors que les économistes prévoyaient un indice en léger repli autour de 52,5.

Tous les sous-secteurs de l'indice se sont inscrit en hausse, à commencer par ceux mesurant l'emploi (+4 points) et les nouvelles commandes (+2,5 points), confirmant la résistance de la croissance américaine.

Autre bonne surprise, celui mesurant les livraisons par les fournisseurs s'est amélioré de 0,4 point, à 48,5 contre 48,1 le mois précédent.

Le tableau s'avère moins riant du côté du secteur privé des Etats-Unis qui a vu sa croissance décélérer un peu plus qu'estimé initialement en août (-1,8Pt): l'indice PMI composite de S&P Global s'est finalement établi à 50,2 pour le mois écoulé, contre 50,4 en estimation flash et après 52,0 pour juillet.
'Le ralentissement de la croissance du secteur privé -à son plus bas rythme depuis février- est provenu d'une expansion plus faible du secteur des services et d'une contraction renouvelée de la production manufacturière', précisent les enquêteurs.
Autrement dit, un institut (ISM) souligne la vigueur des 'services', alors S&P-Global voit le tertiaire ralentir au plus bas depuis 6 mois.

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