L'euro grimpe face à la devise américaine, à 1,073 dollar contre 1,070 dollar vendredi soir, le billet vert continuant ainsi à perdre du terrain alors que le discours d'investiture de Donald Trump n'a pas apporté de détail sur ses intentions en termes de politique économique.

'Le discours de Trump a manqué de clarté, mais il semble tout de même qu'on se dirige vers la signature d'un partenariat bancaire avec le Royaume-Uni et vers un retrait du Traité trans-pacifique (TPP)', estimait ce matin un professionnel des marchés.

'Nous aurons en ligne de mire la mise en oeuvre possible de mesures protectionnistes à l'égard du Mexique et, à plus long terme, des mesures de rétorsion contre la Chine qui est accusée de manipuler sa devise', indique de son côté Saxo Banque.

'Si les Etats-Unis décidaient de s'aventurer dans une guerre commerciale avec Pékin, le coût économique à porter serait énorme', prévient la société de gestion, qui voit dans l'Empire du Milieu 'un adversaire ô combien plus coriace' que le Mexique pour les Etats-Unis.

Outre les décisions du nouveau président américain, la semaine sera marquée par nombre de données comme les indices PMI flash, les indicateurs avancés du Conference Board et surtout une toute première estimation de la croissance du quatrième trimestre aux Etats-Unis.

Toujours par rapport à vendredi soir, l'euro-yen dévisse de 0,6% à 121,9 et le dollar-yen lâche 0,9% à 113,6. Sur le vieux continent, l'euro-livre sterling perd 0,4% 0,862 et l'euro-franc suisse reste atone à 1,072.

Revenant sur la réunion de la BCE de jeudi dernier, qui a confirmé sa politique monétaire accommodante, l'agence de notation S&P pronostique que son 'quantitative easing' ('QE') se poursuivra jusque mi-2018.

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