La police a déclaré que ses agents étaient tombés dans une embuscade et avaient été attaqués avec une grenade à main et un fusil d'assaut AK-47 alors qu'ils se déplaçaient à l'un des postes frontaliers, mais personne n'a été blessé. Elle a déclaré qu'il s'agissait d'une quatrième attaque au cours des trois derniers jours.
Un responsable de la police a déclaré à Reuters que la police enquêtait pour savoir si l'attaque était liée aux activités de contrebande dans la région ou était liée aux tensions entre la Serbie et le Kosovo.
"L'attaque d'aujourd'hui avec une grenade à main et un AK-47 est un acte terroriste et a été perpétrée dans le but d'intimider les agents de police et tous les citoyens du Kosovo", a déclaré le ministre de l'Intérieur Xhelal Svecla lors d'une conférence de presse, tout en montrant des photos de voitures de police blindées endommagées.
Le nord du Kosovo abrite quelque 50 000 Serbes, qui, soutenus par Belgrade, veulent se séparer selon des lignes ethniques et s'unir à la Serbie, et a connu des flambées de violence répétées depuis que le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008. La zone sert également aux contrebandiers pour transporter des marchandises entre les deux pays.
Au cours des dernières semaines, la police du Kosovo a fermé de nombreuses routes illégales utilisées pour faire passer des personnes et des marchandises de la Serbie au Kosovo.
