Les dirigeants des deux pays avaient convenu dimanche à Bruxelles de travailler sur un plan de paix, malgré les protestations en Arménie alimentées par les affirmations de l'opposition selon lesquelles le Premier ministre Nikol Pashinyan faisait trop de concessions.

La réunion sur la frontière, confirmée par les deux gouvernements dans des déclarations quasi-identiques, a rassemblé des commissions de délimitation des frontières des deux côtés, chacune dirigée par un vice-premier ministre.

Les délégations ont convenu de tenir une deuxième réunion à Moscou et une troisième à Bruxelles.

Le différend sur le Haut-Karabakh, un territoire montagneux situé à l'intérieur de l'Azerbaïdjan et contrôlé depuis les années 1990 par des Arméniens de souche soutenus par Erevan, s'est transformé en 2020 en une guerre de six semaines au cours de laquelle les troupes azéries ont repris des pans entiers de territoire.

La Russie a négocié un cessez-le-feu, et le président du Conseil européen Charles Michel a également soutenu les efforts de réconciliation, en organisant une réunion avec Pashinyan et le président azéri Ilham Aliyev à Bruxelles dimanche dernier.

M. Pashinyan a dû faire face à une série de protestations dans son pays ces dernières semaines depuis qu'il a déclaré que la communauté internationale souhaitait que l'Arménie "abaisse la barre" concernant les revendications de l'ethnie arménienne sur le Haut-Karabakh.

Michel a déclaré dimanche qu'il organiserait une autre réunion trilatérale avec Aliyev et Pashinyan d'ici juillet ou août.