Dans sa deuxième estimation, l'Office national de la statistique (ONS) confirme la croissance de 2,80% sur un an du Produit intérieur brut.

Ces chiffres sont conformes aux consensus des économistes interrogés par Reuters.

Les exportations ayant cru plus vite que les importations, l'excédent commercial contribue à cette progression à hauteur de 0,4 points de PIB sur le troisième trimestre, son apport le plus important depuis fin 2008.

Ces chiffres devraient conforter les décideurs politiques quant aux effets de la dernière dépréciation de la livre sterling, mais l'économie britannique s'attend tout de même à ralentir l'année prochaine, lorsque l'impact du plan d'austérité se fera pleinement sentir.

Aussi ces chiffres ne devraient pas modifier les anticipations de maintien pour plusieurs mois encore par la Banque d'Angleterre de ses taux d'intérêt à 0,5%, un niveau historiquement bas.

Bureau de Londres, Grégory Blachier pour le service français, édité par Nicolas Delame