PARIS, 10 janvier (Reuters) - Les élèves en France ne seront plus obligés de subir un test PCR de dépistage du coronavirus responsable du COVID-19 s'ils sont cas contact dans leur classe et pourront ne réaliser que des autotests, a annoncé lundi le Premier ministre, Jean Castex.

Interrogé sur France 2, le chef du gouvernement a également déclaré que les parents d'élèves pourraient désormais attendre la sortie de l'école pour venir chercher leur enfant s'il est cas contact.

"Notre objectif, c’est de laisser au maximum les écoles ouvertes, parce que nous savons tous que c’est l’intérêt des enfants", a-t-il dit, précisant que 10.453 classes avaient déjà été fermées, soit 2% du total. "Si (...) on fermait une classe au premier cas, compte tenu de l'explosion d'Omicron et du développement de la pandémie, en quelques jours toutes les écoles de France et de Navarre seraient fermées."

Le protocole sanitaire en vigueur jusqu'à présent prévoyait un test PCR pour tous les élèves d'une classe au sein de laquelle un enfant a été contaminé, puis deux autotests respectivement deux et quatre jours plus tard, accompagnés à chaque fois d'une attestation sur l'honneur des parents.

Couplé à la propagation du variant Omicron très contagieux, ce dispositif a contribué à une multiplication des tests PCR à travers le pays, avec notamment de longues files d'attente devant les pharmacies.

Jean Castex a ajouté que les parents n'auraient désormais à présenter qu'une seule attestation indiquant que l'autotest est négatif pour que leur enfant puisse retourner à l'école.

(Reportage Bertrand Boucey et Camille Raynaud)