SEOUL, 6 novembre (Reuters) - Un tribunal sud-coréen a dit dimanche avoir lancé deux mandats d'arrêt contre deux anciens conseillers présidentiels faisant l'objet d'une enquête dans le cadre d'une affaire de trafic d'influence qui a fait tomber la cote de confiance de la présidente Park Geun-hye à un plus bas historique de 5%.

Samedi, plusieurs dizaines de milliers de Sud-Coréens se sont rassemblés samedi dans le centre de Séoul pour réclamer la démission de Park Geun-hye.

Cette dernière, en larmes, a demandé vendredi, pardon à ses concitoyens après sa mise en cause dans un scandale qui implique Choi Soon-sil, une proche de la présidente, accusée de s'être servie de sa proximité avec Park Geun-hye pour peser sur la marche de l'Etat et se procurer des avantages financiers indus.

Dans un communiqué, le tribunal de Séoul précise avoir un émis un mandat d'arrestation contre An Chong-bum, soupçonné comme Choi Soon-sil d'avoir contraint des conglomérats du pays à verser des fonds à des fondations sans but lucratif.

Un mandat d'arrêt a également été émis contre Jeong Ho-seong, un autre ancien conseiller, déjà, comme An Chong-bum, placé en détention provisoire.

Les deux hommes avaient démissionné le mois dernier au vu de l'ampleur prise par le scandale. (Ju-min Park, Benoît Van Overstraeten pour le service français)