SeLoger a de plus indiqué qu'il envisageait de prendre de nouvelles mesures de défense, mais il a maintenu le mystère en refusant de préciser lesquelles.

Le "conseil de surveillance se réunira dans les prochains jours en vue de statuer sur diverses mesures, qui pourraient notamment nécessiter la convocation d'une assemblée générale des actionnaires afin d'en approuver les termes et les modalités", a indiqué SeLoger dans un communiqué.

Les entreprises qui souhaitent se défendre contre une OPA hostile peuvent demander à leurs actionnaires d'autoriser des mesures exceptionnelles comme l'émission de bons de souscription d'actions ou d'autres "pilules empoisonnées".

SeLoger, sous le coup de cette OPA à 34 euros par action depuis le mois de septembre, estime que l'offre ne reflète ni sa valeur intrinsèque ni ses perspectives de croissance.

Le cours de Bourse de SeLoger est resté au-dessus des 34 euros proposés par l'éditeur allemand depuis le début de l'offensive de ce dernier.

A 11h44 mercredi, l'action Seloger était en légère baisse de 0,15% à la Bourse de Paris et se traitait à 34,30 euros.

Réservés sur l'intérêt stratégique de cette offre et sur son prix, les dirigeants de SeLoger dénonce aussi l'absence de seuil minimum de succès de l'OPA, une disposition qui équivaut selon eux à une "tentative de prise de contrôle rampante".

Axel Springer, qui édite notamment le tabloïd Bild, a structuré son offre de façon à ce qu'elle soit valide même si une petite minorité d'actionnaires seulement choisit d'y souscrire.

L'allemand a acquis 12,4% du capital du site auprès de certains de ses fondateurs et a lancé une offre publique d'achat à l'ensemble des actionnaires dans la foulée.

Julien Ponthus, édité par Dominique Rodriguez