L'accord, paraphé quelques heures avant l'ouverture du sommet annuel des "Brics" (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à Durban, en Afrique du Sud, traduit la volonté commune de Pékin et Brasilia de faire évoluer les flux commerciaux mondiaux, longtemps dominés par les Etats-Unis et l'Europe.

"Notre intérêt n'est pas d'établir de nouvelles relations avec la Chine mais de développer des relations susceptibles d'être utilisées en cas de turbulences sur les marchés financiers", a déclaré le gouverneur de la banque centrale brésilienne, Alexandre Tombini après la signature.

Les échanges commerciaux entre la Chine et le Brésil ont représenté environ 58 milliards d'euros en 2012.

Des responsables brésiliens ont précisé espérer que le nouvel accord puisse s'appliquer dès le second semestre de cette année.

Lors du sommet de Durban, le cinquième à réunir les cinq grands pays émergents depuis 2009, ces derniers devraient donner leur feu vert à un projet de création de réserves de change communes et d'institution d'une banque dédiée aux projets d'infrastructures.

Les échanges commerciaux et les investissements en Afrique sont également à l'ordre du jour.

Agnieszka Flak et Marina Lopes, Marc Angrand pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten