La Chine, dont l'économie a été durement touchée par les diverses restrictions imposées par le COVID entre mars et mai, y compris un verrouillage de Shanghai, doit faire face à des enjeux importants pour éviter une autre épidémie majeure.

Elle a demandé aux grandes villes et aux ports d'entrée d'augmenter leur capacité de test pour s'assurer qu'ils peuvent détecter la variante Omicron hautement transmissible le plus tôt possible.

Alors que des villes comme Pékin et Shanghai, qui connaissent encore des cas sporadiques, demandent aux citoyens de faire des tests tous les quelques jours, on craint de plus en plus que des tests fréquents, s'ils sont adoptés à grande échelle dans toute la Chine, n'entraînent d'énormes charges financières pour les gouvernements locaux déjà mis à mal par la réduction des revenus due au ralentissement des économies locales et aux réductions d'impôts massives pour soutenir les entreprises.

En date de jeudi, la Chine continentale avait confirmé 225 434 cas présentant des symptômes.

Un responsable national de la santé a précisé au début du mois que les zones non infectées ne devaient pas obliger les résidents à faire des tests régulièrement.

Dans la province orientale du Zhejiang, les villes de Ningbo et Hangzhou, proches de Shanghai, ont déclaré qu'à partir de samedi, l'obligation de se faire tester pour entrer dans les lieux publics et utiliser les transports publics obligera les citoyens à se faire tester une fois par semaine, au lieu de la règle plus stricte d'une fois tous les trois jours précédemment.

La province de Zhejiang a signalé moins de 10 infections locales en juin.

Dans la province orientale d'Anhui, qui a signalé des dizaines de cas locaux en avril et mai mais aucun ce mois-ci, les villes de Hefei et Huainan ont interrompu leurs campagnes de dépistage régulières en début de semaine.

Dandong, une petite ville du nord-est de la Chine proche de la Corée du Nord, a déclaré vendredi avoir supprimé certaines restrictions du COVID pour les camions de marchandises, comme elle a commencé récemment à assouplir un verrouillage sévère imposé fin avril qui a suscité la colère sur les médias sociaux.