Canada : début de normalisation de la politique monétaire
Cette décision s'explique notamment par l'amélioration de la situation du marché du travail et par la croissance de 6,1 % de l'économie canadienne au premier trimestre 2010. Si la progression des dépenses des ménages a largement contribué à une telle performance, ces dernières devraient connaître un certain repli au cours des mois à venir, en raison du ralentissement de la hausse des salaires. La reprise des investissements des entreprises devrait permettre une croissance plus stable. Par ailleurs, l'inflation demeure proche de la cible fixée par la banque à 2 %. « La BoC ne s'engage guère sur la suite, l'environnement étant par trop incertain pour se mettre en mode automatique, » expliquent les économistes du Crédit Agricole. La banque précise ainsi que toute nouvelle réduction du degré de détente monétaire dépendra de l'évolution économique nationale et mondiale.
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