L'indice des prix à la consommation recule de -0,7% au mois de décembre aux Etats Unis (soit +0,1% en rythme annuel... on n'est pas loin de la déflation, mais hors énergie, la hausse est de +1,8%). On ne détecte pas de réaction négative, mais pas de 'coup de chapeau' non non plus... et le pétrole reste scotché à ses planchers annuels de 2008 et début 2009 (à 34,95$) sur l'anticipation d'une première baisse de la demande globale depuis 1982/1983.
Le sursaut de Wall Street s'avère salutaire puisque la Bourse de Paris affiche une progression moyenne voisine de +3% depuis le milieu de la matinée, avec un 'pic' à 3.107Pts (soit +4,5% repris sur les planchers de la veille).
Mais ce rebond ne permet pas d'occulter le score hebdomadaire particulièrement lourd de -6,5% du CAC40 (-9% la veille), le pire depuis la mi-novembre ou la semaine du 1er au 5 décembre (avec 8,4%).

Les gains se reduisent légèrement depuis 13H30 à travers l'Europe (+3% pour l'E-Stoxx50) et un peu plus nettement à Paris (le CAC40 affiche +2,75%) alors que Wall Street pourrait rouvrir sur une hausse légèrement moins copieuse qu'attendu en début de journée (+1,5% pour le 'S&P'), et qui serait de l'ordre de +1,1%.
Bank of America est maintenant anticipé en repli de -3% malgré l'annonce de l'obtention d'une aide de 20Mds$ (destinée à rétablir sa situation comptable après le rachat de Merrill Lynch).
En Europe, la nationalisation de la banque irlandaise Anglo Irish Bank constitue également une nouvelle rassurante pour le secteur financier.

Londres reprend 2,6% et Francfort 2,75% et Amsterdam +3,3% tandis que Zurich se contente de +1,7%... mais la semaine pourrait également s'achever sur une sévère correction de -6,4%.

Hier à Wall Street et après un début de séance catastrophique, les indices US ont vivement rebondi et regagné près de 0,15% pour le Dow Jones et 1,5% pour le Nasdaq.

Lawrence Summers, le conseiller économique de Barack Obama, a annoncé hier le déblocage de 50 à 100 milliards de dollars afin d'éviter aux emprunteurs en difficulté la saisie de leur logement.

Dans le même temps, le Sénat américain a confirmé le vote d'une enveloppe de 825 milliards de dollars destinée à soutenir la croissance américaine.

La BCE a de plus baissé ses taux de 50 points de base mais les commentaires de M. Trichet laissent toutefois entendre que celle-ci se montre réticente à rejoindre ses consoeurs américaines ou japonaise dans la mise en oeuvre d'une politique de taux zéro.

Du côté des valeurs, les financières ont pris la tête du CAC 40 avec un gain de 10% pour le Crédit Agricole, de 8% pour Axa, de 6% pour Société Générale.

Crédit Agricole est également soutenu par un relèvement d'opinion de la part des analystes de Crédit Suisse, passés de 'sous-performance' à 'neutre' avec un objectif de cours maintenu à 10,2 euros.

Seule une poignée de valeurs s'inscrit en territoire négatif avec un repli de 2,85% pour Veolia Environnement, -2% pour l'Oréal et -1% sur Renault. Suez Environnement est stable.

Hors CAC 40, Dassault Systèmes décroche pour sa part de 5% après avoir lancé un avertissement sur ses résultats pour le quatrième trimestre.

L'éditeur de logiciels estime que son chiffre d'affaires trimestriel s'est établi à 382 millions d'euros, alors que son objectif initial était d'environ 385 à 395 millions d'euros.

la confiance des consommateurs du Michigan et la production industrielle au programme.



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