Le groupe canadien a cependant précisé commencer à constater une nette diminution des annulations de commandes d'avions.

Sur le trimestre mai-juillet, le deuxième de son exercice fiscal, Bombardier a réalisé un bénéfice net de 148 millions de dollars (116 millions d'euros), soit huit cents par action, contre 202 millions (11 cents/action) un an plus tôt.

Son chiffre d'affaires a reculé de 16% sur un an à 4,1 milliards de dollars.

Les analystes financiers anticipaient en moyenne un bénéfice par action de huit cents pour un chiffre d'affaires de 4,51 milliards de dollars, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Les recettes de la division aéronautique ont chuté à 2,0 milliards de dollars, contre 2,4 milliards au deuxième trimestre de l'exercice précédent, en raison de la diminution des livraisons d'avions d'affaires. La branche a enregistré 29 commandes nettes au cours du trimestre.

Le recul des ventes a aussi affecté la branche transports, dont le CA est revenu à 2,1 milliards de dollars contre 2,5 milliards un an plus tôt. Mais les nouvelles commandes enregistrées par la division ont atteint 4,3 milliards de dollars, contre 3,0 milliards un an auparavant.

Bombardier est le premier constructeur mondial de matériel ferroviaire destiné au transport de voyageurs.

Au total, le carnet de commandes du groupe atteignait 47,4 milliards fin juillet contre 43,8 milliards six mois plus tôt.

Bhaswati Mukhopadhyay, Marc Angrand pour le service français, édité par Dominique Rodriguez