La prudence continue de régner sur les marchés et les actions devraient ouvrir en léger recul 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Eurostoxx 50      2.435,04 points +1,86% 
CAC 40            3.328,94 points +1,96% 
DAX 30            6.416,26 points +0,97% 
FTSE 100          5.741,15 points +0,68% 
SMI               6.194,45 points +1,28% 
AEX                 320,48 points +1,57% 
BEL 20            2.196,63 points +1,90% 
IBEX 35           8.603,80 points +2,17% 
 
DJIA             12.623,98 points +0,36% 
Nasdaq            2.788,33 points +0,67% 
S&P 500           1.314,50 points +0,49% 
 
Nikkei 225        8.766,36 points +1,47% 
 
 
 
 
 
 
Cours de change à 06h50 
Variation par rapport à la clôture à New York 
 
USD/JPY       77,13   +0,03% 
EUR/USD      1,2965   -0,03% 
EUR/JPY      100,01   +0,01% 
 

ACTIONS

Les Bourses asiatiques ont enregistré une progression modeste vendredi, à la faveur d'un regain d'optimisme au sujet de l'Europe et des Etats-Unis. L'activité a néanmoins ralenti sur de nombreux marchés de la région, à l'approche des célébrations du Nouvel an chinois la semaine prochaine.

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu en baisse sa prévision de la croissance mondiale en 2012, et a exhorté la Banque centrale européenne (BCE) à soutenir les liquidités pour empêcher une aggravation de la crise dans la zone euro, rapporte vendredi le Daily Telegraph.

Selon le quotidien britannique, le FMI table sur une contraction de 2,2% de l'économie italienne et de 1,7% de l'économie espagnole cette année, et a révisé en baisse son estimation de la croissance mondiale, de 4% à 3,3%. Pour l'ensemble de la zone euro, l'institution prévoit à présent une contraction économique de 0,5%, contre une précédente estimation d'une croissance de 1,1% donnée en septembre.

Les marchés d'actions européens devraient commencer la séance en légère baisse vendredi, les investisseurs restant prudents.

Selon Cantor Index, le CAC devrait céder 6 points à l'ouverture, à 3.322 points, tandis que le FTSE devrait ouvrir en baisse de 7 points, à 5.734 points, et le DAX, en retrait de 9 points, à 6.407 points.

Les hauts représentants de la Commission européenne, de la BCE et du FMI devraient arriver vendredi à Athènes pour entamer les négociations sur un nouveau plan d'aide à la Grèce.

Athènes et ses créanciers du secteur privé semblent avoir progressé vers un accord sur la restructuration de la dette du pays, lequel doit être conclu avant qu'un nouveau programme de sauvetage puisse être mis sur pied. Les espoirs d'un accord imminent ont alimenté un redressement des marchés financiers en Europe. La Bourse d'Athènes a clôturé en hausse de 2,9%, et les valeurs bancaires grecques ont bondi de 5%.

Les contrats à terme sur les valeurs américaines évoluent en ordre dispersé vendredi, après la clôture en hausse de Wall Street jeudi soir. Google (GOOG), Microsoft (MSFT) et American Express (AXP) ont fait partie des valeurs très actives pendant les transactions après Bourse jeudi soir.

Le bénéfice de Google au quatrième trimestre a progressé de 6,3%, mais il est ressorti nettement inférieur aux attentes des analystes. Le taux de croissance du chiffre d'affaires trimestriel a été le plus faible de l'année 2011. Le titre a plongé de 9,7% après Bourse.

Microsoft a enregistré une quasi-stabilité de son bénéfice net au deuxième trimestre 2011-2012, en raison d'un recul des ventes de ses segments Windows et Windows Live, qui a toutefois été compensée par la performance des autres branches. Le titre a grimpé de 2,4% dans les échanges après Bourse.

Le bénéfice d'American Express au quatrième trimestre de l'exercice 2011 a augmenté de 12%, alors que les dépenses des détenteurs de cartes ont continué de progresser sur la période et que les pertes pour créances irrécouvrables ont de nouveau diminué. L'action AmEx s'est replié de 1,8% après Bourse.

OBLIGATIONS

Les Bunds et les gilts pourraient rester stables vendredi à l'ouverture, dans la mesure où les investisseurs restent prudents en attendant le moment opportun pour se positionner.

Aucun indicateur économique majeur n'étant attendu ce vendredi, le marché sera particulièrement attentif aux négociations sur la restructuration de la dette grecque. Le moindre signe de progrès devrait entraîner un nouveau mouvement de vente sur la dette allemande.

Les prix des emprunts du Trésor américain s'inscrivent en hausse vendredi. Ils ont accusé jeudi leur plus forte baisse en une séance depuis le début de l'année, après l'adjudication par le Trésor, pour la première fois de son histoire, d'obligations à dix ans indexées sur l'inflation avec un rendement négatif.

Lors de la séance, le département du Trésor a également vendu pour 15 milliards de dollars d'emprunts à dix ans protégés de l'inflation avec un rendement négatif de 0,046%. Les investisseurs ont donc accepté de payer une prime pour détenir des emprunts d'Etat américains, pensant peut-être qu'ils seront récompensés à terme par la hausse de l'inflation.

Le Trésor avait déjà obtenu des rendements négatifs pour des échéances plus courtes mais jamais pour des emprunts à dix ans.

CHANGES

L'euro s'est maintenu près de son plus haut niveau en deux semaines face au dollar jeudi pendant les échanges en Asie, mais les investisseurs hésitent à faire grimper encore la monnaie unique avant des négociations décisives entre le gouvernement grec et les créanciers privés du pays.

L'euro a enregistré une très belle performance cette semaine et pourrait encore monter au-dessus de 1,30 dollar ces prochains jours, mais les opérateurs prenant des positions longues sur la devise à ces niveaux doivent prendre garde, car le marché pourrait brusquement se rappeler la gravité de la situation, estime Tim Waterer, opérateur senior chez CMC Markets à Sydney.

PETROLE

Les cours du pétrole évoluent de manière contrastée vendredi en Asie, après l'annonce d'un affaiblissement de la demande d'essence aux Etats-Unis et du report d'un embargo sur le brut iranien par l'Union européenne, indiquent les analystes.

A 06h00, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord reculait de 6 cents, à 114,49 dollars le baril. Vers 07h20, le contrat de février sur le West Texas Intermediate coté à New York progressait de 26 cents, à 100,65 dollars le baril.

"Les cours pétroliers sont principalement affectés par les données sur les stocks" des Etats-Unis, indique Ker Chung Yang, analyste en matières premières chez Phillip Futures à Singapour.

Les données hebdomadaires du département américain de l'Energie ont mis en évidence une baisse des stocks de brut, expliquée par un ralentissement des importations et une hausse des stocks de produits raffinés dus à un affaiblissement de la demande.

Le fait que l'Union européenne ne soit pas parvenue à se mettre d'accord sur un embargo sur le pétrole iranien a par ailleurs atténué les pressions sur le marché, indiquent les analystes.