Coup de pouce. Biophytis a signé un accord de collaboration avec l'AFM-Téléthon sur le développement de Sarconeos (BIO101), pour le traitement de la Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD) dans le cadre de son programme clinique MYODA. L'organisation apporte un financement de 400 000 EUR destiné à certains essais précliniques additionnels et à la préparation de l'étude clinique MYODA. Le financement est remboursable sous conditions.
 
Coup double. Advicenne est désormais cotée à Bruxelles, dans le cadre d'une double cotation. Paris reste la place principale. Cette cotation croisée permet d'apporter de la visibilité à l'entreprise.
 
Deux en un. Eurobio Scientific va racheter les sociétés Pathway Diagnostics et Personal Diagnostics à Vivo Medical. Elles sont spécialisées dans le développement et la distribution de tests de diagnostic in vitro au Royaume-Uni et en Irlande et disposent d'autotests en vente sur une plateforme de commerce en ligne. La transaction sera honorée pour partie en numéraire et pour le solde par échange d'actions. Pathway et Personal ont dégagé en 2018 environ 1,7 millions de livres sterling de revenus. Elles sont rentables, si bien que l'opération sera relutive pour l'acquéreur. La partie en titres se traduira par l'émission d'actions représentant 900 000 GBP. Les résolutions relatives à l'émission seront soumises aux actionnaires lors de l'assemblée générale du 27 juin.
 
Dilution. Sensorion va se financer via 20 millions d'euros d'obligations convertibles, émises en faveur de d'Invus Public Equities et Sofinnova Crossover I SLP. Les fonds permettront de poursuivre le développement clinique des phases II du SENS-111 et du SENS-401 et d’amorcer les nouveaux programmes de thérapie génique dans les maladies de l’oreille interne. Les OC ont une maturité au 13 juin 2024. En parallèle, le conseil a transformé 1,25 million d'obligations simples émises en mars dernier en autant d'OC. Un financement conséquent mais extrêmement dilutif : si toutes les OC en circulation étaient converties sur la base de l'hypothèse médiane annoncée par Sensorion, la dilution atteindrait 54,3%.
 
Vieilles connaissances. Debiopharm et Ipsen ont reconduit et renforcé leur accord Decapeptyl jusqu'en 2034. La collaboration entre les deux groupes remonte aux années 80. Elle porte sur le développement, la fabrication et la distribution du Decapeptyl sur les marchés européens et dans certains pays asiatiques et africains. Les deux laboratoires ont prévu d'explorer de nouvelles formulations et indications thérapeutiques.
 
Transatlantique. Lysogène a traité le premier patient en Europe de la phase II/III AAVance avec LYS-SAF302. La société et son partenaire Sarepta Therapeutics avaient déjà annoncé en début d'année le traitement du premier patient de l'essai aux Etats-Unis.
 
En 2020. Deinove a progressé dans son partenariat dans la nutrition animale avec Avril, spécialiste français des huiles et protéines. "Les tests ont validé l’efficacité de l’ingrédient à un dosage compétitif. Les étapes réglementaires et industrielles sont enclenchées en vue d’une potentielle commercialisation", explique l'entreprise. Le produit retenu sera commercialisé comme matière première destinée à l’alimentation animale. L'objectif est de mettre sur le marché un premier ingrédient avant la fin 2020.
 
Meeting. Valneva a organisé une journée investisseurs consacrée à la R&D le mardi 9 juillet à New York, dédiée aux deux principaux programmes cliniques en cours sur la maladie de Lyme (VLA15) et le chikungunya (VLA1553).
 
On ferme. Inventiva a bouclé le recrutement des patients dans son étude de phase IIa iMProveS (improve MPS treatment) en Europe, évaluant odiparcil dans le traitement de la mucopolysaccharidose de type VI (MPS VI). De premiers résultats sont attendus au premier trimestre 2020.
 
Dommage collatéral. Genfit a finalement achevé la séance de la veille à 17,82 EUR, sur une baisse de -16,5%, après les mauvaises nouvelles annoncées par son rival CymaBay, dont le titre a décroché de 45,5% à Wall Street. L'Américain travaille sur Seladelpar, une molécule destinée à traiter la NASH, qui est aussi un agoniste PPAR delta, comme l'Elafibranor de Genfit. Dans cette aire thérapeutique très complexe, il est difficile de comparer un candidat à un autre, mais disons que le mode d'action des deux traitements est proche, ce qui explique que Genfit ait mal réagi à des données à 12 semaines qui n'ont pas atteint leur critère principal chez CymaBay. Le laboratoire lillois occupe le terrain médiatique ce matin avec un communiqué sur la 2ème journée internationale de la NASH (qu'elle a cocréée) et un message à ses actionnaires pour se différencier de CymaBay.