Zurich (awp) - Le centre privé de recherches conjoncturelles BAK Economics a modérément relevé sa projection de croissance pour le produit intérieur brut helvétique (PIB) cette année, à 1,2%, contre 1,1% précédemment. L'évolution ne tient pas compte de la variable fluctuante et volontiers cyclique des évènements sportifs.
"2024 doit rester une année de transition", a indiqué Alexis Bill-Körber à l'occasion d'un évènement en ligne jeudi. L'institut bâlois exclut ainsi un véritable redémarrage avant au moins l'an prochain, avec une croissance toujours attendue à 1,8%.
L'accélération ne s'annonce dans l'intervalle pas linéaire, avec d'importantes variations à attendre d'un trimestre à l'autre. La retenue attendue pour l'année en cours est à mettre sur le compte d'une consommation relativement anémique.
"Les vecteurs d'inflation se sont reportés sur des postes relativement incompressibles," observe Bill-Körber, citant les loyers, l'électricité ou encore les primes maladies. L'impact sur le moral de consommation n'en est que plus grand.
Les experts maison anticipent néanmoins un nouvel affaissement du renchérissement, de 1,4% sur l'année en cours à 0,9% sur la suivante, susceptible de raviver la propension à la dépense. L'économie dans son ensemble doit aussi profiter sur le long terme d'un essor des exportations et d'investissements en hausse, soutenus par une embellie conjoncturelle en zone euro.
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