Cet incident est le dernier en date d'une vague de violence tribale qui a déferlé sur le pays, malgré la signature d'un accord de paix national il y a deux ans.

Les combats, qui ont eu lieu vendredi et samedi dans la ville de Lagawa, ont été maîtrisés après l'intervention de l'armée et des forces de soutien rapide, ainsi que de la police, selon un communiqué de l'armée.

Lagawa se trouve en dehors d'une partie de l'État contrôlée par la faction du chef rebelle Abdelaziz al-Hilu du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLM-N), qui n'a pas signé l'accord de paix.

Le groupe, dont l'armée comprend des membres de la tribu Nuba, est depuis longtemps en désaccord avec le gouvernement soudanais, et des membres de la tribu arabe Miseriya ont participé au conflit.

Dans un communiqué publié vendredi, le SPLM-N a toutefois nié toute implication dans les violences à Lagawa ou toute inimitié à l'égard des Miseriya, décrivant les événements comme le résultat d'un conflit foncier dans la ville.

Par ailleurs, vendredi, neuf membres de tribus arabes sont arrivés à Khartoum après avoir été retenus en captivité par le SPLM-N.

Leur libération fait suite à des discussions entre la direction du groupe, le chef du conseil souverain du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, et les courtiers sud-soudanais, selon un communiqué militaire distinct, décrivant la libération comme un "geste de bonne volonté".