"Le programme est, dans son ensemble, bien parti", a-t-il dit devant le parlement grec lors de sa première visite à Athènes depuis le plan de sauvetage de 110 milliards d'euros octroyé en mai au pays par le FMI et l'Union européenne.

"Concernant 2011, les objectifs sont difficiles à atteindre, car (...) le système est fait de telle manière que les possibilités de contrôle sont limitées", a ajouté Dominique Strauss-Kahn.

La Grèce s'est engagée à la mi-novembre à prendre de nouvelles mesures afin de ramener son déficit budgétaire à 7,4% de son produit intérieur brut (PIB) l'an prochain pour satisfaire aux modalités de l'aide de l'UE et du FMI.

Premier pays de la zone euro à bénéficier d'un plan de sauvetage international, bientôt suivi par l'Irlande, la Grèce a dû mettre en oeuvre, en contrepartie, un plan d'austérité incluant des coupes budgétaires, des hausses d'impôts et des réformes structurelles.

Ingrid Melander et Harry Papachristou, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Pascale Denis