Contexte
Selon le Symop (syndicat des machines et technologies de production) des signaux positifs sont apparus au premier trimestre 2016 dans le secteur des biens d'équipements de production. Ce secteur bénéficie d'un prix du pétrole faible, d'un euro compétitif et de taux d'intérêts très bas, qui compensent une activité industrielle stable. Les hausses de commandes ont permis aux fournisseurs de biens d'équipements d'enregistrer une progression de leur activité de 8,9% par rapport au premier trimestre 2015.
Plus particulièrement dans l'industrie mécanique française, après un premier rebond en 2014, le chiffre d'affaires global des adhérents de la Fédération des industries mécaniques (FIM) a progressé de 1,2%, à 122 milliards d'euros en 2015. Après trois ans de baisse, les investissements ont augmenté de 1% en 2015. Néanmoins la situation de l'emploi est problématique pour la filière mécanique française. Les effectifs ont fondu de 20% depuis 2001 et, l'an passé, ils ont été réduits de 1,7% (à 629.000 salariés).
Perspectives & Enjeux
Les perspectives sont plutôt bonnes pour les différents intervenants. Globalement, dans le secteur des biens d'équipement de production, la majorité des industriels anticipent durant le troisième trimestre une augmentation de 8% de l'activité sur le marché domestique et une stabilité à l'export. 
La FIM est également optimiste : en 2016 les investissements pourraient bondir de 8 à 10%, ce qui aurait un impact positif sur les effectifs. Aujourd'hui les capacités de production ne sont utilisées qu'à environ 80%. Dans le cadre du plan stratégique " Usine du futur ", les entreprises adhérentes de la FIM peuvent évaluer leur modèle économique et juger s'il est compatible avec les révolutions engendrées par le numérique.