"La bonne situation économique n'est pas une invitation à se reposer", a déclaré le président de la BDI Dieter Kempf.

"Nous devons notre réussite à un taux de change de l'euro faible, à des prix du pétrole modérés et à la politique monétaire expansive de la Banque centrale européenne", a-t-il dit, ajoutant que l'influence de l'Allemagne sur ces différents facteurs était limitée.

Au vu des risques mondiaux, l'économie allemande doit être en mesure de résister aux crises, donc les recettes fiscales record et l'excédent budgétaire ne doivent pas conduire à des baisses d'impôts, mais plutôt servir à l'investissement et à une réforme fiscale, a-t-il indiqué.

(Rene Wagner; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)