Le projet de loi, qui a été adopté à la majorité des voix lors d'un vote à main levée, devrait être promulgué prochainement par le président Irfaan Ali.
La Guyane, dont la production pétrolière est contrôlée par un consortium dirigé par Exxon Mobil, devrait dépasser les 900 000 barils par jour (bpj) cette année. Ce pays d'Amérique du Sud tente de renforcer la surveillance de son industrie énergétique naissante, où toute la production de pétrole brut et de gaz provient de gisements offshore.
La législation stipule que les parties responsables doivent fournir une garantie financière pour couvrir les déversements, effectuer des inspections et des audits réguliers et remédier à tout problème constaté.
Elle prévoit également des sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas la réglementation, notamment la suspension des licences d'exploration et de production pétrolière pour celles qui ne fournissent pas la garantie financière requise.
La Guyane, dont la production pétrolière est contrôlée par un consortium dirigé par Exxon Mobil, devrait dépasser les 900 000 barils par jour (bpj) cette année.
L'année dernière, le pays est devenu le cinquième exportateur de pétrole d'Amérique latine, derrière le Brésil, le Mexique, le Venezuela et la Colombie. Le groupe Exxon, qui comprend l'américain Hess et le chinois CNOOC, a produit en moyenne 631 000 b/j de pétrole au premier trimestre, soit 3 % de plus qu'à la même période l'année dernière. (Reportage de Kemol King ; rédaction de Brendan O'Boyle ; édition de Diane Craft)