Les licences ont été attribuées au mineur indien Vedanta et à un consortium composé notamment de la société locale Ajlan & Bros et de la société chinoise Zijin Mining.
Les licences d'exploration couvrent les premières ceintures minéralisées du royaume, situées à Jabal Sayid, à Médine, et à Al Hajar, à Aseer. Ces deux zones sont riches en métaux de base et en métaux précieux, notamment en cuivre, en zinc, en or et en argent.
Les licences couvrent une superficie totale de 4 788 kilomètres carrés (1 849 miles carrés), selon SPA.
Le ministère a déclaré que les mineurs dépenseraient environ 366 millions de riyals (97,6 millions de dollars) pour l'exploration au cours des trois prochaines années.
L'essor de l'industrie minière du royaume s'inscrit dans le cadre du plan Vision 2030, qui vise à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à l'égard des combustibles fossiles. Le gouvernement espère attirer 100 milliards de dollars par an d'investissements étrangers dans le cadre de ce plan d'ici à 2030.
Riyad a commencé à octroyer des licences à des mineurs internationaux en 2022.
L'année dernière, l'Arabie saoudite a revu à la hausse les estimations concernant ses ressources minérales inexploitées, notamment le phosphate, l'or et les terres rares, pour les porter à 2 500 milliards de dollars, contre une prévision de 1 300 milliards de dollars en 2016.
(1 $ = 3,7505 riyals) (Reportage de Menna Alaa El-Din ; Rédaction de Franklin Paul et Lisa Shumaker)