Bonne séance de reprise à la Bourse de New York (fermée lundi en raison du 'Martin Luther King Day') : les indices US clôturent en nette hausse (après une entame prudente) et le Dow Jones (+1,24%) renoue avec les 44.000, sa meilleure marque depuis le 12 décembre dernier.

Gain de 0,9% pour le S&P500 (avec 85% de titres en hausse), et de seulement +0,65% pour le Nasdaq... mais qui prend encore +0,7% en 'after hour'. En effet, Netflix, qui a publié ses résultats ce soir, s'envole de +13% (nouveau record à 985$, bien au-delà des 942$ du 11/12/2024) et sa capitalisation bondit au-delà des 400Mds$.

Lors de son discours d'investiture, Donald Trump a déclaré un 'état d'urgence énergétique' et promis, sans surprise, d'accorder la priorité à l'Amérique et à sa réindustrialisation, mais il est resté vague concernant la mise en place de nouveaux droits de douane (25% appliqués contre le Canada et le Mexique au 1er février ?).

L'annonce ce soir d'investissements massifs dans l'IA s'est traduite par une ruée sur les valeurs du secteur des semiconducteurs : ARM s'envole de +4%, Micron grimpe de +3,5%, Nvidia de +2,3%... qui reprend sa place de première capitalisation mondiale (3.445Mds$) aux dépens d'Apple, de nouveau en baisse (-3,2% et 3.348Mds$ de 'capi').

'Les investisseurs en actions font le plein, car les réductions d'impôts et les politiques de déréglementation promises devraient stimuler les bénéfices des entreprises', estime Bruno Lamoral, gérant de portefeuilles chez DPAM.

'Les investisseurs ont gardé en mémoire que sa première présidence fut marquée par une forte volatilité des actifs financiers, mais surtout par une hausse de 68% du S&P 500', rappelle Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

Sur le marché pétrolier, le baril de WTI chute de -2% sous les 76$ sur le NYMEX : le fameux 'état d'urgence énergétique' est synonyme de plus de production pétrolière et donc de potentielle baisse des prix à terme.

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