(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi, les chiffres de la création d'emplois aux États-Unis pour le mois de septembre ayant apaisé les craintes d'un ralentissement du marché du travail.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 233,09 points, soit 0,55%, à 42.244,68 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,76% à 5.743,51 points.

Le Nasdaq Composite prend pour sa part 1,21%, soit 216,18 points, à 18,134.66.

Les données du département du Travail, publiées vendredi peu avant l'ouverture de la Bourse, montrent que le nombre d'emplois créés aux États-Unis s'est accéléré de façon inattendue en septembre et que le taux de chômage a reculé, ce qui apaise les craintes d'un ralentissement rapide du marché du travail et conforte les espoirs d'atterrissage en douceur de l'économie américaine.

Le rapport a fait état de 254.000 emplois non-agricoles créés le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 140.000. Le taux de chômage, pour sa part, s'est affiché à 4,1% en septembre, alors que les analystes s'attendaient à un taux stable à 4,2%.

"Pour l'économie, cela signifie qu'un atterrissage en douceur est en train de se produire. Nous continuons à créer des emplois à un rythme rapide et le taux de chômage continue à baisser", a déclaré Ross Mayfield, stratège en investissement chez Baird.

Les données éloignent toutefois la nécessité pour la Réserve fédérale (Fed) de procéder à des réductions agressives des coûts d'emprunt lors de ses deux dernières réunions de l'année, faisant grimper les rendements obligataires et le dollar.

Selon l'outil FedWatch du CME, les opérateurs estiment désormais à 90% les chances d'une réduction de 25 points de base lors de la réunion de la Fed le 6 et 7 novembre, contre environ 70% avant la publication des chiffres.

La probabilité que la Fed procède à une réduction plus agressive de 50 points de base - comme elle l'a fait en septembre - est tombée à environ 10%, contre environ 30% avant la publication des chiffres.

Le président de la banque centrale, Jerome Powell, a déjà semblé exclure en début de semaine le scénario d'une baisse de 50 points de base, préconisant une approche progressive de l'assouplissement de la politique monétaire.

Aux valeurs, la compagnie aérienne Spirit Airlines, qui selon le Wall Street Journal est en pourparlers avec ses créanciers obligataires sur les termes d'un potentiel dépôt de bilan, recule de 35%.

* Rivian abandonne pour sa part 5%, la startup de véhicules électriques, confrontée à une pénurie de pièces détachées et à un ralentissement de la croissance de la demande de véhicules électriques, ayant réduit ses prévisions de production pour l'année et ayant livré moins de véhicules que prévu au troisième trimestre.

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(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)