HISTOIRE : "Ce sera vraiment l'âge d'or de l'Amérique".

Les gagnants et les perdants de "Trump 2.0" ont fait grimper les marchés mondiaux mercredi (6 novembre).

En Europe, l'indice paneuropéen STOXX 600 a bondi de plus d'un pour cent et demi, en passe de réaliser son plus grand bond en une seule journée cette année.

Les "Trump Trades", c'est-à-dire les actions qui pourraient bénéficier de l'arrivée de M. Trump à la Maison-Blanche, ont ouvert la marche.

Ce dernier est considéré comme favorable aux valeurs européennes de la défense, en raison de ses avertissements concernant la réduction du soutien militaire américain dans la région.

M. Trump souhaite également obliger les membres de l'OTAN à consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense.

L'indice des entreprises européennes du secteur de l'aérospatiale et de la défense a bondi de 2,7 % pour atteindre un niveau record.

Le bitcoin a atteint un nouveau record, misant sur un assouplissement de la réglementation sur les crypto-monnaies.

Mais les actions des sociétés européennes d'énergie renouvelable ont été sous pression.

M. Trump a déclaré qu'il supprimerait les projets d'éoliennes offshore par le biais d'un décret dès le premier jour de son mandat.

Sur les marchés asiatiques, les réactions ont également été mitigées.

L'indice composite de Shanghai a clôturé en baisse de près d'un pour cent.

M. Trump s'est déjà engagé à imposer des droits de douane de 60 % ou plus sur les importations chinoises et de 10 à 20 % sur tous les autres produits étrangers.

L'indice japonais Nikkei a clôturé en hausse de 2,61 %, soutenu par les actions des secteurs des puces et de la défense.

En Corée du Sud, l'indice de référence KOSPI a clôturé en baisse de plus d'un demi pour cent.

La plupart des économies mondiales dépendant du commerce étant basées en Asie, une victoire de Trump pourrait entraîner une grande incertitude dans la région.

Plus tard dans la semaine, les investisseurs se pencheront sur les décisions de la Réserve fédérale américaine et de la Banque d'Angleterre en matière de taux d'intérêt.

Les politiques de Trump en matière d'immigration, de fiscalité et de droits de douane sont généralement considérées comme inflationnistes, ce qui pourrait entraîner une hausse des taux d'intérêt américains.