Après la question des droits de douane, la proposition de Donald Trump de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza par les États-Unis, pour en faire la Riviera du Moyen-Orient après que les Palestiniens auront été réinstallés ailleurs, a ajouté à l'incertitude.
Sur un plan plus strictement boursier, l'ouverture des marchés européens a été affectée par la faible clôture de Wall Street hier dans le sillage des résultats décevants d'Alphabet, tandis que Tokyo a enregistré une séance volatile en raison des craintes d'une hausse des taux d'intérêt par la Banque du Japon.
Vers 9 h 40, le Ftse Mib était en baisse d'environ 0,8 % après la clôture positive d'hier de + 1,4 %.
Dans un contexte de baisse généralisée de tous les secteurs, avec l'industrie et l'automobile en tête, les hausses du secteur bancaire et de la gestion d'actifs se sont distinguées. Parmi ces derniers, Banca Mediolanum, en tête du FTSE Mib, a augmenté de 0,5 % après que Citigroup a relevé son prix cible de 12,6 € à 14,4 €, tandis qu'à l'extérieur du panier principal, Banca Generali a gagné 2,5 % à la suite de la promotion de Deutsche Bank à "acheter".
Fincantieri a brillé, +3,2%, soutenu par la nouvelle de la commande maximale - selon une source d'environ 9 milliards d'euros - pour la construction de quatre nouveaux navires de croisière pour Norwegian Cruise Line.
Les prises de bénéfices ont pesé sur Ferrari, en baisse de 2,7% après le bond de 8% d'hier suite au rapport trimestriel et aux attentes pour 2025 à un niveau égal ou supérieur à l'objectif.
(Andrea Mandalà, édition Gianluca Semeraro)