Quintuple record absolu à Wall Street (et même septuple record) ce mardi avec le S&P500 (+0,3%) à 3.702, Le NYSE Composite (+0,4%) à 14.402 (clôture) et 14.3425 en intraday, le Nasdaq (+0,3%) à 12.583, le Russell-2000 (+1,4%) à 1.918, le Dow Jones 'Transport' (+0,4%) à 12.777 (et 12.781 en intraday).
Le Dow Jones se contente de +0,35% à 30.174 et ne bat pas de record, à 0,15% près.

Le S&P500 affiche également son record absolu d'écart par rapport à la MM200 (+17,8%), au-delà de celui de mars 2000 et le ratio capitalisation/PIB US dépasse désormais les 181%.
Cela fait donc 7 records, et on en trouverait encore bien d'autres en incluant les 'PER', le ratio 'capi/chiffre d'affaire', etc.

Le Nasdaq passe le cap des 40% de hausse annuelle (40,25%), le Nasdaq-100 (+0,3% à 12.635) celui des +44,5%.

Tous ces record sont battus alors que les Etats Unis enregistre la pire contraction du PIB depuis les années 30.

La performance du jour n'a rien évidemment à voir avec la publication de la productivité non-agricole US (légèrement décevante) : elle a augmenté de 4,6% au troisième trimestre 2020 en rythme annuel, selon le Département du Travail, qui avait fait part en première estimation d'une croissance de 4,9% après une hausse de 10,6% au deuxième trimestre.

Wall Street semble partager l'avis de Jamie Dimon (le CEO de JP-Morgan, la première banques US) qui juge un nouveau stimulus fiscal 'absolument nécessaire': un 'message fort' adressé par Wall Street au Congrès US... et à la FED si les politiques ne parvenaient pas à tomber d'accord avant fin 2020.

Le Nasdaq a été soutenu par Moderna 6,5%, Netease +2,5%, Analog Devices et Activision +1,7%, Intel +1%.

Le secteur pétrolier a repris du terrain malgré le repli de -0,3% du WTI à 45,6$ : Marathon +5,7%, Occidental +5,2%, Halliburton +4,5%, Exxon +3,3%.


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