A Wall Street, les gains initiaux se sont rapidement évaporés, les acheteurs n'ont jamais repris la main mais les vendeurs n'ont jamais réussi à mettre la pression.

Même si les trois principaux indices américains ont clôturé en repli, le Nasdaq a eu le temps d'inscrire -l'espace de quelques secondes- un nouveau record absolu à 5.346 à 15h34 (contre 5.343 fin septembre) avant de rechuter au final de -0,23% (même écart pour le S&P500 et -0,2% pour le Dow Jones).

Le Nasdaq a pris +1,6% sur la semaine, le S&P500 +0,8%.

Mais cette séance de vendredi restera historique grâce au Russel-2000 (+0,5%) qui a aligné une onzième séance de hausse consécutive et a inscrit un quatrième record absolu d'affilée à 1.316 (il a gagné +2,6% en hebdomadaire).

Ni la force du dollar, qui a culminé vers 1,0570 contre euro (un 'plus haut depuis le 2 décembre 2015), ni la tension des taux ne sont venues amoindrir la 'prime de risque' sur les actions.
Le rendement des T-Bonds américains a dépassé les 2,36% (record annuel) et celui du '30 ans' a franchi le cap des 3% (à 3,01%).
Même le 'cinq ans' américain, avec 1,8%, offre désormais un rendement plus élevé que les valeurs du Nasdaq.

Les investisseurs ont parfaitement entériné la confirmation par la présidente de la Fed qu'une hausse de taux est désormais imminente aux Etats-Unis le 14 décembre prochain... deux hausses de taux étant anticipées pour 2017, sur la base de prévisions plus inflationnistes liées aux 'Trumponomics'.

Les valeurs 'biotech/pharma' ont pesé sur la tendance : Mylan a décroché de -2,9%, Biomarin et Vertex ont chuté de -1,9%, Incyte de -1,8%, Amgen de -1,4%, Gilead de -1,3%.

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