Le Dow Jones (-6,3%) à 19.900) revient de loin, d'une chute de plus de 11% en séance, avec un plancher annuel inscrit à à 18.917 (1.000Pts plus bas): à ce moment, l'indice historique avait effacé la totalité des gains engrangés depuis l'investiture de Donald Trump fin janvier 2017.
Le 'Dow' a été plombé par Boeing: -17,9% au final à 101,84$, après avoir cédé jusqu'à -26% en séance à 89$ (le titre cotait encore 350$ il y a 1 mois), Chevron a fini lanterne rouge avec -22,1%... un chute historique pour ce 'major' de l'industrie.

Le S&P500 a chuté de -5,2%, au contact des 2.400, un plancher annuel qui avait été largement enfoncé en séance avec un nouveau 'plus bas' depuis décembre 2018 à 2.280Pts.
Le VIX qui lui est associé continue de culminer vers 82,7, soit le pire score observé depuis le 20 novembre 2008 (80,8).
Le Nasdaq a lâché -4,7% à 6.990 après un 'plus bas' à 6.686Pts (-32% de repli sur les sommets du 19/02).
Ce fut un nouveau bain de sang intégral pour le Russel-2000 des Mid et Small Caps en chute libre de -13% en séance à 966 et -10,4% en clôture à 991 (contre 1.715 au plus haut il y 2 mois, le 16 janvier).

Mais si le terme de 'krach' doit s'appliquer à un secteur, c'est bien à celui du pétrole... et du pétrole 'physique' puisque le WTI qui avait déjà vu son cours chuter de -60% en 1 mois a perdu jusqu'à 25% supplémentaires en quelques heures, jusque vers 20,55$.
Ceci trahit la capitulation de tous les spéculateurs pris à contrepied par la 'guerre des prix' à laquelle l'Arabie ne souhaite pas renoncer... malgré quelques 'coups de pression' de la part des Etats Unis mais qui semblent encore insuffisants.

A ce prix, plus aucun producteur n'est rentable sur la planète, sauf quelques sites en Arabie, au Koweit et en Irak.

Aux Etats Unis, si le cours du 'WTI' reste ancré sous 30$, tous les producteurs Texans ou du Nord Dakota peuvent fermer les puits. Les opérateurs semblent déjà 'pricer' la faillite sur Oneok -30,3%, Noble -28%, Halliburton -24,9%, Diamond Bak -23,6%, Chevron -22,1%, Devon -Exxon -10% : l'indice sectoriel a plongé de -14,4% ce mercredi.

Avec l'arrêt imminent de toute activité, les compagnies aériennes continue de se crasher : United Airlines -30%,3, Delta -26%, American Airlines -25,3%, Mohwak -24,3%,

Les détenteurs des dettes des entreprises mentionnées ci-dessus sont également sous pression, à l'image de Keycorp -20,3%, Goldman Sachs -11,8%, JP-Morgan -10,5% à 83,9$, Citigroup -9,5%, Bank of America -5,4%... et le spécialiste des cartes de paiement Amex a plongé de -14,8%.

Le Nasdaq a été plombé par NXP -19,4%, ASML -17,4%, Broadcom -16,5%,Tesla -16%, Western D -14,3%, Analog -13,8%, Sirius -12,5%...
Quelques rescapés avec Akamai +9,8%, Arista +5,2%, Cisco +4,6%, Paychex +4,1%, Citrix +2,4%.

Et la surprise du jour, c'est Wal Mart avec +5% qui est la seule valeur du S&P500 à inscrire un record historique.

Enfin, ceci relève de l'anecdote, les mises en chantier de logements ont diminué de 1,5% en données corrigées des variations saisonnières (CVS) le mois dernier aux États-Unis, à 1.599.000 en rythme annualisé selon le Département du Commerce, là où le consensus en attendait 1.500.000.

Le nombre de permis de construire, censé préfigurer les mises en chantier futures, a pour sa part reculé de 5,5%, s'établissant à 1.464.000, alors que les économistes anticipaient en moyenne aussi un nombre de l'ordre de 1.500.000.


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