Cette séance de mardi ressemble comme un copier/coller à celle du mercredi 27 février, les 3 principaux indices US 'évitant' d'inscrire une nouvelle séance de hausse (alors que rien ne s'y opposait et qu'un minuscule coup de pouce algorithmique à 5 minutes de la clôture aurait permis de faire passer tous les scores au vert).

Cette stabilité n'est évidemment pas le reflet d'un bras de fer homérique entre acheteurs et vendeurs après 10 semaines de hausse.

Ce fut une séance de pure 'camisole algorithmique', avec des évolutions totalement sous contrôle durant 80% de la séance (les 45 premières minutes faisant exception).
Les scores sont assez édifiants : le Dow Jones Industrial s'effrite de 0,05%, à 25.807, le Nasdaq finit à -0,02% (interdiction de finir positif ?) à 7.576 et le &P 500 a 'lâché' 0,11%, à 2.790.

Sur le front des statistiques, plutôt de bonnes surprises ce mardi : le secteur tertiaire va mieux, c'était attendu après la résolution du 'shutdown'.
L'indice IHS Markit des services (américains) se redresse à 56, par rapport à février (54,2) mais ressort légèrement inférieur aux attentes des analystes (56,2).

L'indice ISM -calculé par le gouvernement américain- est encore plus positif, avec un rebond de +3Pts, de 56,7 vers 59,7 (contre 57,2 attendu).

Les ventes de maison progressent de +3,7% à 621.000 contre 605.000, mais après une forte révision à la baisse du mois précédent (de 657.000 à 599.000): autrement dit, sur 3 mois, c'est relativement stable... et le chiffre de février est 'meilleur que prévu'.

Alors que les scores sont très majoritairement étriqués, ce sont 2 distributeurs Target (+4,6%) et Kohl's (+7,3%) qui ont dominé au sein du S&P500 après la publication de ventes supérieure aux attentes.

Le Nasdaq a été plombé par Align Tech -6,7%, Micron -2,6%, Mylan -2,5%, Autodesk -2%...

Mais cela été compensé par la hausse des géants Facebook +2,3%, Viacom +1,6%, Alphabet +1,4%.


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