Wall Street termine sur une cinquième séance de repli consécutif, mais les indices américains se replient 'à la marge' avec un Dow Jones à -0,35%, un 'S&P' à -0,25% et un Nasdaq qui sauve la situation (+0,05%).

Le biais devient baissier, mais c'est loin de suffire à valider un vrai mouvement de correction : les séances sans volatilité s'enchaînent, l'immobilisme du marché est impressionnant, et ça dure depuis une semaine.

Le Dow Jones a été indiscutablement plombé par les pétrolières avec -1,8% sur ExxonMobil et -2% sur Chevron.

Les chiffres publiés outre Atlantique n'ont une fois encore pas constitué des 'market movers' alors qu'on ne saurait invoquer une équanimité découlant d'un 'fait accompli'.

En effet, l'enquête mensuelle d'ADP concernant les créations d'emplois dans le secteur privé constitue une grosse surprise avec 298.000 nouveaux jobs quand le consensus n'en prévoyait que +190.000 au mieux (février ne compte que 28 jours, trois de moins que janvier).

Et deuxième surprise, le chiffre de janvier est révisé en hausse de 15.000, à +261.000 : Donald Trump affirmait avant-hier que l'emploi revient... et il faudrait même ajouter 'au triple galop'.

Le chiffre des stocks de grossistes pour janvier est en recul de 0,2% en rythme séquentiel, après une progression de 1% en décembre (chiffre non révisé), le consensus tablait sur -0,1%.

Enfin, les stocks hebdomadaires de pétrole brut (première semaine de mars) ont grimpé de 8,2 millions de barils aux Etats-Unis -nouveau record absolu- selon les données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), après une progression de 1,5 million de barils la semaine précédente.

Parmi les titres les plus travaillés (malgré le peu d'animation globale), on retrouvait Snap qui rebondit de +6,5% vers 22,8 dollars, puis Regeneron (+2,4%), Biomarin (+1,3%) et Viacom (+2,5%) qui permettent au Nasdaq de finir in extremis dans le vert.

A la baisse, Caterpillar décroche de -2,8% du fait de la procédure à son encontre pour fraude fiscale (Caterpillar étant familier des montages à la limite de la légalité).

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