L'indice Dow Jones des 30 industrielles a gagné 50,22 points, soit 0,35%, à 14.447,29 points. Le S&P-500, plus large, qui a touché en séance son plus haut niveau depuis octobre 2007, a pris 5,04 points, soit 0,32%, à 1.556,22 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 8,51 points (+0,26%) à 3.252,87 points.

L'indice de volatilité, qui mesure l'aversion au risque, a perdu 8,18% à 11,56 points, son plus bas en six ans.

Des investisseurs notent toutefois que cet indice Vix - appelé indice de la peur - s'approche du seuil des 10 points, qui déclencherait probablement une correction sur le marché.

Les valeurs américaines ont bien performé depuis le début de l'année, soutenues par des signes de redressement de l'économie, et les mouvements de retrait ont été de courte durée. Le Dow a pris plus de 10% depuis le 1er janvier et le S&P plus de 9%.

"Il y a beaucoup de conviction dans ce rally", dit Tim Ghriskey, responsable de l'investissement chez Solaris Group.

"De nombreux investisseurs cherchent des occasions pour placer davantage d'argent sur les marchés d'actions et ils considèrent les petits mouvements de retrait - qui n'ont pas été très fréquents - comme des opportunités d'achats."

Le léger recul constaté en début de séance était lié à la décision de l'agence Fitch d'abaisser la note de la dette italienne, ainsi qu'à la publication d'indicateurs économiques chinois décevants.

Blackberry a gagné 14,09% sur le Nasdaq en réaction à l'annonce par AT&T, le deuxième opérateur de téléphonie mobile aux Etats-Unis, de la prochaine commercialisation de son nouveau smartphone tactile Z10 sur le marché américain.

De son côté, Boeing a 2,1%. Le groupe aéronautique est certain que les changements qu'il a proposés à l'autorité de l'aviation civile américaine vont définitivement remédier au problème de batterie de ses avions Dreamliner 787, a affirmé l'un de ses dirigeants.

Leah Schnurr et Ryan Vlastelica, Juliette Rouillon pour le service français