PARIS - Un hommage a été rendu place de la République à Paris aux victimes des attentats qui ont endeuillé la France en janvier et novembre, un an après la marche républicaine qui avait réuni plus d'un million de personnes dont plusieurs dizaines de chefs d'Etat dans la capitale.

Cette journée de commémoration clôt une semaine d'hommages rendus aux victimes des attentats de Charlie Hebdo tuées le 7 janvier 2015, à la policière municipale tuée le 8 à Montrouge (Hauts-de-Seine) et aux victimes de l'attaque d'un hypercacher le 9 janvier porte de Vincennes.

Arrivés vers 11h sur une place de la République placée sous haute sécurité, le chef de l'Etat François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls et la maire de Paris Anne Hidalgo ont dévoilé une plaque en hommage aux victimes devant un "chêne du souvenir" planté sur un coin de la place.

"A la mémoire des victimes des attentats terroristes de janvier et novembre 2015, à Paris, Montrouge et Saint-Denis. Ici même, le peuple de France leur rend hommage", peut-on lire sur cette plaque.

En un an, la place de la République s'est imposée comme un lieu de recueillement. Le socle de la statue de Marianne s'est notamment transformé en mémorial improvisé, recouvert de bougies, de fleurs, de messages et de photographies de victimes.

"Nous avons besoin, pour affronter le terrorisme, de cet esprit de rassemblement que nous avons pu voir le 11 janvier il y a un an", a déclaré Manuel Valls, au micro de France 2, juste avant le début de la cérémonie.

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PARIS - L'assaillant d'un commissariat du 18e arrondissement de Paris n'avait pas de complices et aurait séjourné dans plusieurs pays de l'Union européenne, a déclaré Bernard Cazeneuve qui a appelé à la prudence face aux informations circulant sur l'identité et le parcours de cet homme.

Selon la police régionale allemande, l'homme qui a tenté de pénétrer armé jeudi dans le commissariat de la Goutte d'or avant d'être abattu par la police, a vécu dans un centre de demandeurs d'asile à Recklinghausen, au nord de Cologne.

Il aurait, selon l'hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, peint un symbole de l'Etat islamique sur le mur de son appartement et se serait fait enregistrer en Allemagne sous des identités et des nationalités différentes, comme marocaine ou syrienne.

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FRANCFORT, Allemagne - Plus de 500 plaintes ont été déposées en Allemagne concernant les agressions dont ont été victimes essentiellement des femmes lors du réveillon du nouvel an, a fait savoir la police allemande, dont les enquêtes s'orientent pour une bonne part vers des demandeurs d'asile ou des migrants clandestins.

A Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, la police a enregistré 379 plaintes, déposées par des personnes ou des groupes, tandis qu'à Hambourg, dans le nord du pays, la police en comptabilise 133. Des plaintes ont également été signalées à Francfort, quoique en nombre bien moins grand.

Quarante pour cent environ de ces plaintes portent sur des agressions sexuelles, dont deux viols, a précisé la police, qui a mobilisé une centaine de ses agents pour mener les enquêtes.

Ces attaques, qui ont visé pour l'essentiel des femmes victimes de vol à la tire ou d'agressions sexuelles, ont suscité un débat très vif en Allemagne sur la politique d'accueil des migrants et réfugiés, dont 1,1 million sont arrivés sur le sol allemand en 2015.

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LE CAIRE - Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont condamné lors d'une réunion extraordinaire au Caire les attaques qui ont visé des missions diplomatiques saoudiennes en Iran et ont accusé le gouvernement de Téhéran de ne pas les avoir protégées.

Le communiqué final a été adopté à l'unanimité des membres de la Ligue arabe à l'exception du Liban, où le Hezbollah chiite, allié à l'Iran, est une force politique importante.

La Ligue arabe n'a pas décidé de mesures communes visant l'Iran mais a créé des commissions chargées de poursuivre les discussions sur la crise entre Ryad et Téhéran.

Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie saoudienne Adel al Djoubeïr, présent à la réunion du Caire, avait accusé l'Iran d'ingérence dans les affaires du monde arabe et d'atteinte à la sécurité de la région.

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DUBAI - Un dispensaire, soutenu par Médecins sans frontières (MSF) dans le nord du Yémen, a été atteint par un tir de roquette qui a tué quatre personnes et fait 10 blessés, a annoncé l'ONG.

Sur son compte Twitter, MSF dit ignorer qui est responsable du tir de la roquette tombée sur l'hôpital de Chiara, dans le district de Razeh (province de Saada) dans le nord du Yémen

MSF indique dans un communiqué que trois des blessés sont des membres du personnel de MSF et que deux d'entre eux sont dans un état critique.

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BAGDAD - Neuf combattants d'une milice chiite en lutte contre les djihadistes sunnites du groupe Etat islamique (EI) ont été tués par erreur par un drone de l'armée irakienne dans le nord du pays, a-t-on appris auprès des forces de sécurité et de la milice.

Les miliciens faisaient face à une attaque des hommes de l'EI à l'ouest de Camp Speicher, ancienne base américaine dans les environs de la ville de Tikrit, a déclaré Ahmed al Assadi, porte-parole de Hachid Chaabi, une coalition de milices chiites en lutte contre l'EI aux côtés des troupes gouvernementales irakiennes.

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ISTANBUL - Les forces de sécurité turques ont tué 32 militants kurdes, principalement dans le sud-est de la Turquie, au cours du week-end, indiquent des sources sécuritaires et militaires, dimanche.

Vingt militants ont été tués samedi, principalement près des frontières de la Syrie et de l'Irak, et 12 autres dans la ville de Van au cours de la nuit de samedi à dimanche.

Il s'agit d'un des week-ends les plus meurtriers depuis la rupture en juillet de la trêve qu'observaient depuis deux ans l'armée turque et les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

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ISLAMABAD - L'Afghanistan, le Pakistan, la Chine et les Etats-Unis vont entamer demain à Islamabad des pourparlers destinés à relancer le processus de paix en Afghanistan et à tenter de mettre fin à 14 ans d'affrontements avec les insurgés taliban.

De hauts responsables de ces quatre pays se retrouveront à Islamabad à partir de 05h00 GMT, lundi, a déclaré le ministère pakistanais des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé dimanche. Ces discussions, espère-t-on, seront un premier pas vers la reprise des négociations actuellement dans l'impasse. Les taliban ne devraient pas être représentés aux pourparlers d'Islamabad.

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SEOUL - Les Etats-Unis ont fait voler un bombardier B-52 au-dessus du territoire de son allié sud-coréen, faisant ainsi une démonstration de force en réponse à l'essai nucléaire mené mercredi par la Corée du Nord.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a de son côté réaffirmé que Pyongyang avait mené avec succès un essai de bombe à hydrogène -- ce dont doutent Washington ainsi que d'autres experts nucléaires -- tout en ajoutant qu'il s'agissait d'une mesure d'auto-défense face à la menace d'une guerre atomique que font planer les Etats-Unis.

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PARIS - Six organisations patronales ou associations d'entrepreneurs françaises demandent à François Hollande une "loi d'urgence" pour relancer l'économie de la France, dans une lettre ouverte publiée par le Journal du Dimanche.

Les signataires, dont le président du Medef, Pierre Gattaz, souhaitent que ces mesures d'urgence soient soutenues par l'ensemble des partis politiques pour sonner la mobilisation générale contre le chômage.

"Nous demandons (...) l'adoption d'une loi d'urgence permettant de mettre en oeuvre dès le premier trimestre 2016 plusieurs mesures essentielles", écrivent les présidents du Medef, de l'Afep, de Croissance Plus, du Cercle de l'Industrie, des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens et du mouvement Ethic.

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PARIS - L'ancien président français de droite Jacques Chirac est plus populaire auprès des Français que son prédécesseur socialiste François Mitterrand, alors que leurs successeurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, sont jugés "mauvais", selon un sondage Odoxa pour Le Parisien Dimanche.

Sur 994 personnes interrogées jeudi et vendredi, 63% estiment que Jacques Chirac a été un "bon président". Il devance de cinq points son prédécesseur de droite, Valéry Giscard d'Estaing. Vingt ans après sa mort, François Mitterrand n'est pour sa part crédité que de 56% de jugements positifs.