DUBAI, 26 janvier (Reuters) - Le gouvernement de Bahreïn s'attend à l'ouverture d'un dialogue national avec l'opposition d'ici la fin du mois de janvier ou début février.

Le royaume dirigé par la famille sunnite des Khalifa est confronté depuis 2011 à un mouvement de contestation de la majorité chiite du pays, qui réclame des réformes politiques avec notamment une extension des pouvoirs du parlement ou la désignation d'un gouvernement élu et non formé par le souverain.

"La ministre de l'Information Samira Radjab s'attend à ce que le dialogue débute très prochainement (...) d'ici la fin de ce mois ou au début du mois prochain, au plus tard", écrit samedi le journal bahreïni en langue arabe Akhbar al Khalidj.

Le Wefaq, principal parti d'opposition chiite, et cinq autres organisations se disent prêts à participer à des discussions avec le gouvernement si ce dernier est sincère dans sa volonté d'examiner leurs revendications.

Le Wefaq s'était retiré d'une précédente tentative de dialogue en juillet 2011 en dénonçant le poids excessif à ses yeux des participants choisis par le pouvoir. (Sami Aboudi; Bertrand Boucey pour le service français)