Le Dax a débuté la séance en baisse en ce jour de grande échéance.

L'indice phare allemand a perdu 0,9% vendredi, à 22.793 points. Depuis mardi, il a ainsi perdu 2,5 pour cent de sa valeur. "Que le marché boursier baisse de temps en temps est bon et sain", a déclaré Jochen Stanzl de CMC Markets. Selon lui, le Dax est en mode de consolidation. En ce qui concerne les valeurs individuelles, les boursiers s'attendent à de fortes fluctuations à la hausse ou à la baisse au cours de la journée en raison de ce que l'on appelle le sabbat des sorcières. Lors de la triple échéance des options et des contrats à terme sur les actions et les indices, les investisseurs professionnels tentent de pousser les cours dans une direction qui leur est favorable, car ils spéculent avec les contrats à terme sur des niveaux de cours précis à des heures prédéfinies.

Les investisseurs gardent également un œil sur le vote du Bundesrat sur le paquet financier historique pour l'augmentation des dépenses de défense et des investissements. Après le Bundestag, la chambre des Länder doit également approuver l'assouplissement du frein à l'endettement et un fonds spécial de 500 milliards d'euros pour les infrastructures, proposés par les partis de l'Union et le SPD. Pour cela, une majorité des deux tiers est également nécessaire. Cette majorité est désormais considérée comme relativement sûre, la Bavière et Brême ayant signalé leur accord.

Les actions de DHL, avec une baisse de 2,3 %, ont été parmi les plus fortes baisses du Dax dans les premières minutes. Elles ont réagi à une baisse des prévisions de son rival américain FedEx. Les actions ont perdu plus de 4 % dans les échanges après bourse aux Etats-Unis. Dans le MDax, Fuchs a chuté de plus de sept pour cent malgré un bénéfice record l'année dernière. Selon un trader, les prévisions d'Ebit du fabricant de lubrifiants pour 2025 sont restées en deçà des attentes.

(Rapport de : Daniela Pegna, rédigé par Ralf Banser. Pour toute question, veuillez contacter notre rédaction à l'adresse berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour la politique et la conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour les entreprises et les marchés).