Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris refluait légèrement (-0,21%) jeudi après les débuts hésitants de Wall Street, profitant d'un agenda toujours dégarni pour reprendre son souffle au lendemain d'un net rebond.

A 15H39 (13H39 GMT), l'indice perdait 9,25 points à 4.458,82 points dans un volume d'échanges de 1 milliard d'euros. La veille, il avait pris 1,19%, fermant dans le vert pour la quatrième séance consécutive.

La cote Parisienne évolue en léger repli depuis l'ouverture.

"Aujourd'hui, le principal rendez-vous du jour concerne les stocks hebdomadaires de brut aux États-Unis. Après le rebond du prix du baril à la suite des nouvelles gesticulations de l'OPEP, qui veut organiser une réunion informelle fin septembre, l'évolution des stocks de brut et d'essence est attendue en baisse aux États-Unis", ont anticipé les analystes de Aurel BGC.

Dans un marché qui manque d'aiguillons en plein coeur de l'été, les chiffres publiés en France dans la matinée ont eu un impact limité.

La production industrielle a reculé de 0,8% en juin, après une baisse de 0,5% en mai. La production manufacturière a pour sa part baissé de 1,2% en juin, après une légère augmentation de 0,1% en mai.

Sur le terrain des valeurs, Sanofi reculait de 2,01% à 71,58 euros, après un article du Canard Enchaîné sur la Dépakine, un antiépileptique commercialisé en France par le groupe pharmaceutique depuis 1967, puis sous forme générique par d'autres laboratoires, accusé notamment de provoquer des malformations chez le foetus.

Vallourec décollait de 13,95% à 4 euros, propulsé par un relèvement de sa recommandation à "surpondérer" contre "neutre" par Morgan Stanley.

Rothschild and Co prenait 0,23% à 22,27 euros, soutenu par une hausse des revenus du groupe de 15% au premier trimestre de son exercice 2016/2017, tirés essentiellement par une plus-value opérée en capital investissement.

SIPH s'élevait de 0,41% à 34 euros grâce à une croissance de 2,6% de son chiffre d'affaires au premier semestre, les tonnages vendus compensant un recul de 12,3% des prix de vente.

Areva montait de 2,10% à 4,48 euros, après la suspension par la municipalité chinoise de Lianyungang des préparatifs pour l'implantation d'une usine de traitement de combustibles nucléaires, un projet sino-français auquel participe le géant du nucléaire.

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