Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris était toujours en berne lundi (-0,68%) après l'ouverture sans direction de Wall Street, le marché ne parvenant pas à trouver d'actualité suffisante pour continuer sur sa tendance haussière de la semaine écoulée.

A 15H40 (14H40 GMT), l'indice CAC 40 cédait 33,54 points à 4.876,30 points, dans un volume d'échanges de 1,3 milliard d'euros. Vendredi, le marché Parisien avait progressé de 0,19%.

Après une ouverture en légère hausse, la cote Parisienne a rapidement perdu des couleurs, repassant sous le cap symbolique des 4.900 points.

"Les marchés européens s'inscrivent en baisse à mi-séance, malgré la bonne tenue de l'Asie ou de Wall Street vendredi soir", note le courtier Aurel BGC.

Cette baisse est "à mettre sur le compte, une nouvelle fois, des fortes fluctuations que nous connaissons sur les devises", analysent de leur côté les experts de Mirabaud Securities Genève.

Les investisseurs ont en outre peu de nouvelles à se mettre sous la dent, en dehors du taux de chômage dans la zone euro. Ce dernier est resté stable en novembre à 9,8%, selon Eurostat.

En Allemagne, la production industrielle a continué de progresser seulement timidement en novembre, avec une hausse de 0,4% sur un mois, moins qu'escompté par les analystes, tandis que l'excédent commercial a gonflé en novembre.

Sur le plan des des valeurs, Casino (+3,76% à 48,57 euros) était dopé par un relèvement de recommandation à "acheter" par Bank of America Merril Lynch, tout comme Ingenico (+3,51% à 77,63 euros) et Michelin (+0,76% à 105,55 euros), dont la recommandation a pour sa part été relevée à "surpondérer" par JPMorgan.

Air France-KLM descendait (-1,90% à 5,18 euros) après s'être apprécié à la publication d'une forte progression de son trafic passagers de 7,6% en décembre par rapport au même mois en 2016, fortement affecté par les attentats à Paris en novembre.

Ipsen (-0,60% à 71,30 euros) était mal orienté après l'annonce du rachat d'actifs d'oncologie de l'américain Merrimack Pharmaceuticals, essentiellement son produit phare contre le cancer du pancréas, l'Onivyde, une transaction qui pourrait atteindre un milliard de dollars.

Les valeurs financières continuaient de peser sur la cote à l'image de Crédit Agricole (-2,23% à 12,06 euros), BNP Paribas (-2,82% à 60,73 euros) et Société Générale (-2,90% à 45,97 euros).

Sequana (+5,13% à 2,05 euros) s'envolait après l'annonce de l'acquisition, via sa filiale de distribution Antalis, de trois sociétés, au Pérou, en Norvège et en Irlande, pour se renforcer notamment dans la distribution de produits d'emballage et de papiers.

Renault reculait (-1,07% à 85,40 euros). Le syndicat CFDT du constructeur a annoncé qu'il signerait le nouvel accord triennal sur l'emploi et la flexibilité, une décision qui permet d'atteindre la majorité nécessaire à sa validation.

Schneider Electric lâchait 0,50% à 66,11 euros, après avoir annoncé que son résultat net 2016 serait pénalisé à hauteur de 120 millions d'euros du fait d'un ajustement comptable.

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