Pour ne pas déroger à la règle, le mois de septembre a très mal débuté pour les places financières, qui pâtissent des craintes au sujet de l'économie mondiale et des incertitudes au sujet de la trajectoire des taux.
Si un assouplissement monétaires semble acté en septembre aux Etats-Unis, les dernières statistiques semblent jeter le doute pour la suite. Malgré des créations d'emplois sous les attentes, le taux de chômage retombe à 4.2% (4.3% précédemment) et le salaire horaire remonte à 0.4%. L'inflation semble ainsi résiliente, donnée confirmé par l'indice CPI en hausse de 0.3% hors alimentation et énergie (contre 0.2% le mois dernier).
Le CAC40 perd 3.3% depuis le début du mois, le S&P500 plus de 4% et le Nasdaq100 5%.
A l'approche des décisions des banques centrales, l'aversion au risque reste forte et les opérateurs devraient prêter une attention toute particulière aux projections pour les mois à venir.
Graphiquement, l'indice parisien a déjà retracé 50% du forte rebond du mois d'août. En l'absence de réaction positive dans la zone de cours actuelle, le CAC40 pourrait rapidement retourner vers les 7250/7130 points voire rallier le seuil des 7000 points.