La reprise des places européennes a été contrariée en fin de parcours par la spectaculaire rechute de pétrole sous les 31$ (nouveau plancher à 30,15$ sur le NYMEX).
Le CAC40 voit son avance réduite de +2,7% (à 4.428Pts) vers +1,53% en clôture à 4.378Pts.
Après une série noire de 6 séances placées sous le signe de la correction boursière la plus inattendue des 7 dernières années (aucun stratège n'avait prévu une telle chute en tout début d'année), les indices avaient atteint des zones de soutien facilement identifiables.

Après 2 incursions sous 4.300Pts (jamais en séance mais lors des échanges électroniques), le CAC40 prend à contrepied le consensus devenu majoritairement baissier et les rachats de découvert s'ajoutent aux achats à bon compte.
L'actualité du jour apporte peu d'élément positifs démentant les anticipations d'un ralentissement de l'activité en Chine ou aux Etats Unis... alors que les trimestriels publiés par Alcoa hier soir déçoivent.

Chez nos voisins, Londres et Milan gagnent +0,95 et +1,1% le DAX (+1,6%) manque de peu les 10.000Pts (à 9.985), l'euro-Stoxx50 s'adjuge +1,25%.
A Wall Street, le net sursaut des premières minutes n'a pas fait long feu avec un retour à l'équilibre dès 17H30: le S&P500 s'effrite de -0,05%, le Dow Jones de -0,1%, le Nasdaq grappille +0,3%, le Dow Transport perd 0,15%.

L'embellie boursière qui s'amorce semble reposer sur les mêmes programmes d'achats qu'en 2015 avec un ramassage du secteur auto, du luxe, des opérateurs télécom... et des spécialistes de la dépendance médicale.

'Le fait que la session ait été relativement calme en Asie (léger rebond de Shanghai) aide certainement à soutenir la tendance', a également commenté un trader basé à Londres.

Largement délaissées ces derniers jours, les valeurs exportatrices et liées à l'automobile retrouvent des couleurs ainsi qu'en témoignent les hausses de Peugeot (+4,75%), qui a fait état d'une progression de 1,2% de ses ventes l'an passé et continue de dominer le CAC 40, puis de Valeo et de Renault (+2,9%).

Dauphin de Peugeot, Orange s'adjuge pour sa part 4,15% après l'annonce de l'acquisition de Cellcom, présenté comme l'opérateur télécoms mobile du Libéria doté de 'la plus forte dynamique du marché'.
Stéphane Ricard estime que le rapprochement avec Bouygues a 50% de chance d'aboutir.

Enfin, sur le SBF 120, Nexans s'adjuge 6,5% à 33,4 euros alors que les analystes de Credit Suisse ont relevé leur objectif de cours sur la valeur, de 32 à 34 euros, tout en maintenant leur rating 'neutre'.



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