Les contrats janvier ont expiré à 16H, pratiquement au olus haut du jour, de la semaine et de l'année 2012.
Le CAC40 a enregistré en un mois une progression linéaire de plus de 10% (depuis le 19 décembre) et Paris gagne +3,9% sur la semaine.
Toutes les vélléités de consolidation ont été mises en échec à l'approche des 3.310Pts alors que les achats se sont concentrés sur les valeurs à 'fort béta' (celles qui progressent le plus) illustrant le principe de la 'hausse qui alimente la hausse' (Sté Générale gagne 28% sur la semaine, Crédit Agricole +18%, Nexity +20,5%, Alstom +16,6%).

L'indice parisien enregistre néanmoins un petit repli de -0,2% en clôture, dans le sillage des indices US qui s'inscrivent majoritairement à la baisse (-0,3%) sauf le Dow Jones qui s'adjuge +0,35% à 12.670Pts (et qui évolue au sein d'un corridor extrêmement étroit).
L'Euro-Stoxx50 reciule de -0,25%, les investisseurs s'interrogeant sur l'issue des pourparlers à Athènes et sur la dernière vague de publications américaines (l'embellie sur le front de l'emploi et de l'immobilier est-elle réelle ou ne s'agit-il que d'une fiction statistique ?).

Selon Barclays Bourse, les rumeurs indiquent qu'un accord pourrait intervenir d'ici lundi entre la Grèce et ses créanciers privés.
Il doit rapidement être trouvé afin que soit débloqué une nouvelle tranche d'aide vitale pour le pays.
Le portugal semble également traverser une mauvaise passe budgétaire et commence à le faire savoir... ce qui signifie que la situation doit effectivement être assez sérieuse (une récession d'ampleur historique est attendue en 2012, le chômage atteint les 13,5%).

En attendant, les derniers résultats d'entreprises américaines sont accueillis de façon contradictoire: ceux d'IBM, de Microsoft et d'Intel sont salués, mais ceux de General Electric, d'American Express et surtout de Google (-8,5%) se trouvent sanctionnés.

Les ventes de logements anciens ont augmenté de 5% aux États-Unis en décembre, à 4,61 millions en rythme annualisé, un chiffre à peu près conforme aux attentes des économistes (Wall Street n'a pas réagi).

Les cambistes non plus puisque le Dollar ne bouge pratiquement pas (à 1,2920E contre 1,2910 ce midi et 1,2930 ce matin)

Sur le front des valeurs, les bancaires et les valeurs du secteur auto continuent de tirer le marché (+4,5% sur Sté Générale +1,8% sur BNP-Paribas, +2,5% sur Crédit Agricole... puis +3,6% sur Peugeot).

Alstom termine stable à 28,21E après son envolée de la veille: le titre profite d'un relèvement par HSBC de 'neutre' à 'surpondérer', assorti d'un objectif de cours rehaussé de 26,5 à 35 euros.

Unibail-Rodamco est lui aussi bien orienté, prenant 1,8% alors que les analystes ne cessent de louer, depuis quelques jours, le modèle économique 'résistant' du groupe d'immobilier commercial.

Côté replis, Safran fermait la marche avec -2,1%, Saint Gobain affichant -2% et Essilo -1,8%.

Pierre & Vacances grimpait de 5% à 27,5 euros, après un chiffre d'affaires trimestriel en baisse de 1,8% à données comparables, mais que Portzamparc salue comme un 'début d'exercice encourageant, surtout sur les prix'.




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