La bourse de Paris (-0,2%) entame la 1ère séance de septembre sur une note de lourdeur alors que les gains de la 1ère moitié de la séance se sont maintenant évaporés.
Le CAC40 va tenter de préservéer le palier des 7.300, le gain hebdomadaire se réduit à +1,3%.

Wall Street a pourtant rouvert en hausse mais recède rapidement une parti de ses gains.

Le Dow Jones et le S&P500 gagnent encore +0,4% à +0,25% respectivement mais le Nasdaq est passé de +0,8% à -0,1%... et c'est un repli qui déçoit un peu acr une 6ème séance de hausse consécutive se dessinait après la publication du 'NFP'

Ce chiffre le plus attendus de la semaine est accueilli comme un 'non-événement'.

L'économie américaine a généré 187.000 emplois non agricoles au mois d'août, selon le Département du Travail, un nombre légèrement supérieur aux attentes (+157.000).

Les créations de postes des deux mois précédents ont été révisées en forte baisse, de 185.000 à 105.000 pour juin et de 187.000 à 157.000 pour juillet, soit un solde de révision total de -110.000 pour ces deux mois.

Le taux de chômage s'est par contre accru de 0,3 point à 3,8% de la population active et le taux de participation à la force de travail est remonté de 0,2 point à 62,8%, tandis que le revenu horaire moyen s'est accru à un rythme annuel de 4,3%... légèrement supérieur à l'inflation 'brute'

L'activité dans le secteur manufacturier américain s'est contractée à un rythme accéléré en août, à en croire S&P Global dont l'indice PMI du secteur s'est établi à 47,9 pour le mois écoulé, contre 49,0 en juillet.

S&P Global explique qu'un déclin plus rapide des nouvelles commandes a entrainé une baisse de production, tandis que l'emploi a connu sa plus faible hausse depuis janvier et que les pressions inflationnistes sont demeurées modestes, quoiqu'en petite hausse.
L'ISM manufacturier publié quelques minutes plus tard ressort également en contraction.

Les T-Bonds US finissent la semaine sur une dégradation de +9Pts vers 4,18% ce qui risque de plombe Wall Street à la veille d'un weekend de 3 jours (Lobor Day ce lundi) où les gérants préfèreront partir sans trop de position.

Côté Europe, les investisseurs ont pris connaissance de plusieurs statistique : le déficit du budget de l'Etat français s'est creusé à fin juillet avec un solde général d'exécution qui s'établit à -169 milliards d'euros à fin juillet (c'est le plus sévère de l'histoire -hors période Covid- et le record absolu -Covid inclus- devrait être battu dès septembre), contre -131,2 milliards un an plus tôt, selon des données publiées vendredi par le Ministère chargé des comptes publics.

Par ailleurs, l'indice des acheteurs PMI HCOB pour l'industrie manufacturière française, produit par S&P Global, s'est établi à 46 en août, en redressement donc de presqu'un point par rapport au mois précédent (45,1).

Dans la zone euro, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro s'est redressé à 43,5 en août par rapport au creux de 38 mois de juillet (42,7), mais, sous les 50 pour le quatorzième mois consécutif, il continue de signaler un fort taux de contraction du secteur.

Les marchés obligataires de l'Eurozone consolident avec des taux qui se tendent de +6Pts sur les Bunds comme sur les OAT (à 2,53% et 3,050% respectivement).
Le 'fait du jour', ce sera peut être le sursaut du pétrole 'Brent' qui prend +1,8% et franchit la résistance des 88$ à Londres : ce n'est pas bon pour l'inflation, d'où la tension des taux US.
Le Dollar n'en profite pas et stagne vers 1,0840E.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, bioMérieux publie un résultat net part du groupe en baisse de 29,1% à 162 millions d'euros au terme du premier semestre 2023, ainsi qu'un résultat opérationnel courant contributif en repli de 9,5% à 291 millions, soit 16,5% des ventes.

Saint-Gobain indique avoir finalisé la cession de son activité de transformation de verre Glassolutions en Slovaquie à Glasora, dans le cadre de sa stratégie d'optimisation du profil du groupe, en ligne avec les objectifs de son plan Grow & Impact.

Enfin, Vinci annonce le début de la période de souscription à son opération d'actionnariat salarié dans le cadre de son plan d'épargne, qui se déroulera donc du 1er septembre au 31 décembre 2023, à un prix fixé à 102,83 euros par action nouvelle à émettre.



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