Une déferlante de statistiques US vient de s'afficher sur les écrans, mais les indices boursiers ne bronchent pas et le CAC40 (-0,6% à 4.838) s'effrite juste un peu plus, de -0,4 vers -0,6% (soit un bilan hebdomadaire négatif de 0,3%) et encore, pas en réaction immédiate par rapport aux chiffres publiés à 14H30.

Le plus attendu, c'était celui du PIB américain au 4ème trimestre 2016: après un très flatteur +3,5% au 'Q3', il ressort à +1,9% au 'Q4', malgré une consommation des ménages qui a progressé de +2,5%.
Le point noir se situe peut-être au niveau des commandes de biens durables, en forte contraction en novembre (-4,8%) et qui ne se redressent pas en décembre (-0,4%)

Le rythme de l'inflation 'PCE' (le panier de la ménagère version FED) qui atteint +2,2% est supérieur à celui du PIB.

La force du Dollar, qui s'est renforcée avec l'élection de Donald Trump pourrait avoir pénalisé le commerce extérieur américain: les importations font un bond de +8,3% tandis que les 'exports' chutent de -4.3%.

Il reste à découvrir l'indice de confiance des consommateurs du Michigan pour janvier.

Sur le marché des changes, l'euro avance de près de 0,2% face au dollar à 1,0695, tandis que le baril de WTI recule de 0,3% vers 53,6 dollars.

Au chapitre microéconomique, Alphabet a fait état dans la nuit de comptes trimestriels mitigés. Microsoft et Intel ont en revanche dépassé les attentes. Les investisseurs attendent maintenant les comptes de Chevron, Colgate et Honeywell.

Enfin, concernant les valeurs cotées à Paris, LVMH (-2%) a inversé la vapeur et se retrouve lanterne rouge du CAC, malgré des comptes annuels probants, avec notamment une hausse de 11% du bénéfice net part du groupe à 3,98 milliards d'euros et des ventes en croissance de 5% à 37,6 milliards.

Le SBF 120 est quant à lui dominé par Altran, dont le titre s'adjuge 2,3% après l'annonce d'une progression de 7,9% des revenus du quatrième trimestre à 561,6 millions et la confirmation de la prévision d'un exercice 2017 de croissance rentable.

Elior (+1,2%) a pour sa part bien débuté son nouvel exercice, avec un chiffre d'affaires en hausse de 8,1% au premier trimestre en comparaison annuelle à 1,594 milliard d'euros. Les (bonnes) perspectives pour ledit exercice ont par ailleurs été reconduites.

Au rayon des baisses, Cegedim lâche 5,4% après avoir renoncé à son objectif annuel d'Ebitda en raison de la mise en oeuvre d'un vaste plan de transformation. 'La mutation du business model étant bien engagée, la dynamique de croissance devrait s'accélérer en 2017 et assurer, à l'avenir, une amélioration de la rentabilité. L'effet plein de cette transformation devrait se faire sentir en 2018', a cependant indiqué la direction.
Adocia s'effondre de -30% alors qu'un gros laboratoire américain -Eli & Lilly-annonce cesser sa collaboration.

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